Catégorie : Communiqué de Presse

  • Communiqué de presse du 18/02/2011 : Le SNMR réagit au Décret n° 2011-32 du 7 janvier 2011 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de la chiropraxie et paru au JO du 09/01/2011

    Le SNMR prend acte de la volonté des pouvoirs publics d’encadrer, au bénéfice des patients, la pratique non médicale de l’ostéopathie et de la chiropraxie.

    Malheureusement, les textes publiés écartant tout contrôle et toute prescription médicale, ils vont à l’encontre du but recherché qui doit être en premier lieu la protection de la population face à des pratiques susceptibles d’occasionner aux patients un retard de prise en charge adaptée, voire même de graves séquelles.

    Le SNMR s’étonne des différences subtiles dans le champ de compétence entre ostéopathes et chiropracteurs sans aucune justification scientifique.

    En se confiant à des non professionnels de santé, les patients n’ont pas la garantie médicale d’un diagnostic clinique et du respect du secret professionnel.

    Le SNMR, à l’instar de l’Ordre des Médecins, rappelle que « le médecin est seul juge de la pertinence d’une prescription médicale et des examens complémentaires qu’il convient de mettre en œuvre. La prescription d’un examen sollicité par un patient à la demande d’un chiropracteur engage la responsabilité pleine et entière du médecin s’il se limite à exécuter la demande de son patient », de même que la rédaction d’un certificat de non contre-indication à des manipulations ou des mobilisations.

    Le SNMR afin de tenter de prévenir un nouveau scandale de santé publique étudie la mise en œuvre d’un observatoire des accidents et des pertes de chance liés aux pratiques chiropraxiques et ostéopathiques réalisées par des non professionnels de santé.

    Dr Bernard Morand
    Président du SNMR

  • Le SNMR réagit au décret sur la chiropraxie du 7 janvier 2011

    Le SNMR prend acte de la volonté des
    pouvoirs publics d’encadrer, au bénéfice des patients, la pratique non médicale
    de l’ostéopathie et de la chiropraxie.

    Malheureusement, les textes publiés écartant tout
    contrôle et toute prescription médicale, ils vont à l’encontre du but recherché
    qui doit être en premier lieu la protection de la population face à des pratiques
    susceptibles d’occasionner aux patients un retard de prise en charge adaptée,
    voire même de graves séquelles.

     

  • Suppression de l’acte YYYY030 à partir du 25 janvier 2011

    La décision du 16 novembre 2010 de l’UNCAM, relative à la liste des actes et prestations pris en charge par l’assurance maladie,  annonce la suppression de l’acte suivant :

    YYYY030 – Supplément pour la réalisation d’un examen radiographique à images numérisées.

    Ce code sera supprimé au regard des actes auxquels il s’appliquait.

    Cette décision de la caisse sera applicable à compter du 25 janvier 2011.

    Cette décision visant initialement les revenus des radiologues impacte négativement l’activité et les investissements des rhumatologues et les repousse encore un peu plus sous la moyenne des revenus des spécialités.

    Le SNMR exige que soient rapidement mises en oeuvre les mesures compensatoires qu’il avait proposées dès mars 2009 lors de la décote de 50% des associations d’actes radiologiques.

     

  • Conférence de presse du 23/06/2010 : Les spécialistes s’engagent aux côtés de l’les spécialistes CSMF pour dire STOP au massacre de la médecine spécialisée de proximité.

    Pourquoi le Président du SNMR soutient-il les listes les spécialistes CSMF ?

    L’les spécialistes CSMF est la seule structure où l’ensemble des spécialités se retrouve pour bâtir une défense et des projets communs.

    L’les spécialistes CSMF apporte :

    • un soutien logistique :
      • organisation de commissions techniques
      • mise à disposition de moyens de communication
      • accès aux banques de données
      • service juridique
    • un soutien politique :
      • aide au lobbying exercé auprès des instances responsables
      • participation à l’UEMS (coordination européenne des spécialistes)

    Dans la convention de 2005 négociée par l’les spécialistes CSMF et ses alliés, au grand dam d’une opposition syndicale démagogique, nous avons craint à juste titre la mise en place d’un parcours de soins coordonnés, présenté faussement par les Caisses comme une filière à guichet unique par le médecin traitant. A l’arrivée, nous avons réussi à obtenir la reconnaissance du rôle de consultant du rhumatologue de proximité de plus en plus apprécié des médecins traitants dans la plupart des régions. En témoigne l’augmentation des C2 dont l’utilisation s’est élargie par la convention à tous les rhumatologues.

    La mise en place de la CCAM technique a ouvert la voie à une revalorisation significative de nos actes techniques en particulier l’obtention du tarif cible pour certains actes fréquents. Et ainsi nous avons pu compenser les effets délétères initiaux du parcours de soin, mal compris des patients.

    L’les spécialistes CSMF a obtenu le remboursement de l’ostéodensitométrie mais aussi la possibilité de pouvoir coter pour les rhumatologues dans le même temps l’acte d’ostéodensitométrie et une consultation.

    Ainsi, grâce au soutien apporté par l’les spécialistes CSMF au SNMR, le revenu net moyen du rhumatologue en Secteur 1 bondissait de 16,28% en 2007.

    Malheureusement, en 2008 l’intrusion dans le paysage conventionnel de MG-France, et de son allié objectif la FMF, a signifié l’arrêt de toute avancée pour les rhumatologues traduite dans les chiffres par une baisse de –1,42% des revenus.

    En 2009, les résultats sont bien pire du fait de la décote des actes de radiologie approuvée en CHAP par MG France et qui pénalise scandaleusement les rhumatologues.

    Ceux qui espèrent notre ruine ont voulu et soutenu les EGOS puis la loi HPST qui ignorent complètement les spécialités de proximité. Les ARS en sont désormais le bras séculier. Face à elles, seules les URPS avec une majorité les spécialistes CSMF pourront faire l’indispensable contrepoids et répercuter régionalement les décisions syndicales nationales.

    Quelles sont les attentes de la Rhumatologie pour la future négociation conventionnelle ?

    La Rhumatologie libérale est en situation difficile par la désaffection des jeunes confrères, à prédominance féminine, préférant le salariat aux aléas d’un exercice libéral perçu incertain d’autant plus qu’il est ignoré dans tous les schémas officiels de la future organisation des soins.

    La Convention est pour la Rhumatologie une question vitale.

    La Rhumatologie est une spécialité médicotechnique où l’acte technique est toujours précédé et suivi d’un acte clinique.
    Aussi pour le rhumatologue la CCAM clinique est primordiale. Une hiérarchisation des actes réévaluera significativement l’acte de consultation clinique approfondie, particulièrement les consultations initiales et les synthèses annuelles dans les pathologies chroniques. Elle devra permettre d’associer dans le même temps l’acte clinique à l’acte technique (comme cela existe déjà pour l’ostéodensitométrie).
    L’augmentation des dépenses pour les caisses sera financée par les économies réalisées par des consultations de rhumatologues de proximité évitant ainsi les hospitalisations inutiles et les retards de prise en charge adaptée aux conséquences onéreuses.

    Le secteur optionnel devra être ouvert à la rhumatologie.

    Le coût de la pratique des actes techniques sera à réévaluer.

    Le financement des maisons de spécialistes, de la télémédecine, de l’exercice multisite, de la permanence des soins, des délégations de tâches sera prévu dans la Convention.

    La Caisse devra cesser de considérer les médecins comme des fraudeurs en puissance. Les médecins conseils devront redevenir des conseillers aptes à aider les praticiens dans les arcanes d’un quotidien administratif.

    Face aux ARS déclinant régionalement la politique nationale de la DGOS, il faudra le contre poids d’une Convention Nationale structurant l’exercice médical ce qui n’exclut pas les nécessaires adaptations régionales.
    Dr Vincent Diebolt
    Président du SNMR

  • Communiqué de presse du SNMR paru le 28/01/2010 : Rupture de stocks des corticoïdes : les députés alertés !

    Le SNMR (Syndicat National des Médecins Rhumatologues) se félicite de la mobilisation de l’AFSSAPS, des laboratoires pharmaceutiques et de la Société Française de Rhumatologie. Leurs communiqués respectifs laissent espérer d’ici quelques mois, voire quelques semaines la fin de la rupture actuelle des stocks de corticoïdes injectables.

    Le SNMR se mobilise d’ores et déjà, pour qu’à l‘avenir ne se reproduise plus une telle situation d’atteinte à la santé publique.

    Les corticoïdes injectables de prix et de volumes faibles sont des médicaments « orphelins ». C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités ! Il se doit d’encourager par des incitations économiques les entreprises pharmaceutiques à continuer le développement et la commercialisation de ces médicaments orphelins. Et cela dans l’intérêt même des patients.

    En l’absence persistante de réponse de Madame la Ministre, le SNMR demande aux rhumatologues d’alerter leurs députés pour que la mise à disposition de produits commercialement peu rentables mais médicalement indispensables soit assurée.

    Vincent Diebolt
    Président du SNMR

  • Communiqué de presse du SNMR paru le 08/01/2010 : Pénurie de corticoïdes : plus d’infiltrations possibles en Rhumatologie !

    Le SNMR a alerté le 30 décembre dernier Madame la Ministre de la Santé sur un PROBLÈME DE SANTE PUBLIQUE auquel il est urgent d’apporter une solution ! (cliquez ici pour lire lettre)

    Suite aux difficultés de production des laboratoires, en l’espace d’un trimestre, les patients, parfois des enfants, ne trouvent plus dans les pharmacies les corticoïdes nécessaires à leurs infiltrations. Sans ces médicaments, les rhumatologues les soulagent moins rapidement de leurs affections invalidantes les plus fréquentes telles qu’articulations gonflées et douloureuses, tendons enflammés ou autres névralgies de type sciatique.

    Le SNMR est toujours en attente d’une réponse appropriée de Madame la Ministre dans l’immédiat et pour éviter qu’à l’avenir ce type d’accident ne se reproduise.

    Faut-il échanger contre des boîtes de corticoïdes injectables très précieuses quoique peu onéreuses (3,74€ à 11,65€) les millions de doses de vaccin anti H1N1, désormais inutiles chez nous? Peut-être le Qatar, l’Égypte, le Mexique ou l’Ukraine détiennent-ils ces médicaments irremplaçables dont sont privés les Français par l’insouciance de leurs responsables politiques ?
    Dr Vincent Diebolt
    Président du SNMR

  • 30/12/2009 : Lettre à Roselyne Bachelot sur la pénurie de corticoïdes

    Objet : Pénurie des corticoïdes locaux

    Madame la Ministre,

    Au titre de Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues je me dois d’attirer votre attention pour que vous répondiez urgemment aux conséquences graves de l’arrêt successif et complet de la mise à la disposition du corps médical en particulier des rhumatologues libéraux des spécialités pharmaceutiques suivantes :

    • Altim et Hydrocortancyl (laboratoire Sanofi Aventis) – octobre 2009
    • Hexatrione (laboratoire Daiichi-Sankyo) – novembre 2009
    • Diprostène (laboratoire Schering-Plough) – décembre 2009

    Tous ces produits ont pour caractéristique d’être des corticoïdes injectables localement destinés à traiter des affections articulaires, abarticulaires ou rachidiennes.

    Ces produits ne sont pas remplaçables entre eux et les collègues vont se reporter dans les indications possibles sur les seules spécialités désormais disponibles: Kenacort et Solu-médrol qui vont elles-mêmes très vite être à court de stock. L’alternative à l’usage des corticoïdes injectables, est le recours aux anti-inflammatoires (stéroidiens ou non) ou aux antalgiques voire à la chirurgie, potentiellement moins rapidement efficaces et beaucoup plus iatrogènes.

    C’EST UN PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE !

    Nous vous demandons de prendre en urgence des mesures conservatoires permettant aux rhumatologues de poursuivre leur mission auprès des patients.

    Entre autres nous vous suggérons :

    • que les stocks disponibles soient réservés en priorité aux rhumatologues, spécialité médicale la plus à même de poser les indications et de réaliser les gestes infiltratifs.
    • les hôpitaux bénéficient de la part des laboratoires de priorité à être approvisionnés: les rhumatologues libéraux doivent être autorisés à accéder à ces stocks sauf à vouloir engorger les consultations hospitalières rhumatologiques pour des pathologies qui ne nécessitent pas leur infrastructure au risque de retarder la prise en charge de patients nécessitant l’hôpital.
    • d’obliger les laboratoires responsables à répondre en priorité aux besoins nationaux avant de fournir les marchés à l’exportation souvent plus lucratifs.

    Enfin nous nous mettons à votre disposition pour étudier et mettre en place une prévention efficace de ces accidents désormais récurrents.

    Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma très haute considération.

    Dr Vincent DIEBOLT
    Président du SNMR