Catégorie : Communiqué de Presse

  • le SNMR dénonce le déremboursement des traitements de l’arthrose

    Communiqués de presse : le SNMR dénonce le déremboursement des traitements de l’arthrose

    Le mardi 5 novembre, la Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (Haute Autorité de Santé) a confirmé son avis négatif sur le remboursement des acides hyaluroniques injectables dans le traitement de l’arthrose du genou.

    Le SNMR s’élève avec force contre cette décision qui ignore les difficultés de la prise en charge de l’arthrose avec peu de moyens thérapeutiques, pour une pathologie qui touche 10 millions de français, pour la plupart des personnes âgées.

    Le SNMR tient pourtant à la disposition de la Haute Autorité de Santé et du Ministère de la Santé un dossier solide mettant en avant les arguments scientifiques, avec une bibliographie exhaustive et actualisée sur le sujet, qui confirment l’intérêt incontestable des injections d’acide hyaluronique dans l’arthrose du genou. Ce dossier fait notamment mention d’un effet-taille tout à fait significatif de ce traitement dans une pathologie fréquente, complexe et difficile à soulager.

    Le SNMR tiendra les décisionnaires de cette mesure responsables des conséquences sur la santé des patients (iatrogénie supplémentaire induite par l’utilisation plus importante des antalgiques et des anti-inflammatoires, ainsi que des corticoïdes intra-articulaires) et du surcoût notable induit par le transfert de ces traitements déremboursés vers la kinésithérapie déjà en forte augmentation, vers les antalgiques opioïdes et les anti-inflammatoires et vers la chirurgie prothétique, moins fréquente en France que dans les pays de niveau comparables du fait d’une meilleure prise en charge médicale de la gonarthrose.

    Le SNMR demande donc aux autorités de revenir sur cette décision infondée sur le plan scientifique et médico-économique, discriminatoire pour les patients, avec introduction d’une médecine à deux vitesses (de nombreux patients ne pourront se payer ce traitement s’il n’est plus remboursé). Tous les moyens et recours à notre disposition seront utilisés, en impliquant les médecins rhumatologues, nos collègues généralistes, ainsi que les patients qui font déjà part de leur mécontentement et de leur stupéfaction dans nos cabinets.

  • L’abandon de nos ainés

    L’arthrose du genou (ou gonarthrose) frappe environ 20% de la population à 70 ans et bien entendu, augmente avec l’âge. Avec l’âge également, augmente la proportion de patients symptomatiques. Les principaux symptômes sont la douleur articulaire et le handicap fonctionnel qui peuvent conduire à une limitation drastique des capacités et de l’autonomie des malades.

    Outre les traitements physiques, non pharmacologiques, nous disposons d’un traitement efficace pour réduire douleur et handicap avec la viscosupplémentation, qui consiste à injecter de l’acide hyaluronique dans le genou arthrosique douloureux (ce produit est naturellement présent dans les articulations, mais perd ses capacités visco-élastiques avec l’âge et l’arthrose).

    Ce traitement simple permet de réduire la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires souvent mal tolérés, responsables d’une iatrogénie importante, encore récemment soulignée pour les anti-inflammatoires (confère la mise en garde officielle qui a concerné dernièrement le Diclofénac) et parfois contre-indiqués à partir d’un certain âge. Ils permettent de plus de retarder souvent la mise en place d’une prothèse. Les injections intra-articulaires d’acide hyaluronique sont enfin parfois la seule alternative en cas de contre indication ou de refus à la chirurgie.

    La Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et Technologies de Santé (CNEDIMTS) vient de proposer de manière stupéfiante le déremboursement de l’acide hyaluronique articulaire et donc de la viscosupplémentation, lors de sa séance du mardi 25 juin dernier.

    Cette décision s’est faite sans aucune réflexion scientifique avec les experts rhumatologues, ainsi qu’avec les instances de la rhumatologie, principaux prescripteurs et effecteurs de ce traitement.

    Après le déremboursement programmé des Anti Arthrosiques d’Action Lente différée pour l’instant suite à un vice de procédure, il s’agit de réduire encore les possibilités thérapeutiques permettant de soulager et limiter le handicap de nos ainés en oubliant qu’ils ont contribué et contribuent encore au développement de notre pays.

    Le SNMR tient à la disposition du Ministère de la Santé et de l’HAS un dossier avec les études scientifiques (essais cliniques et méta-analyses, ainsi que la littérature en matière de traitements intra-articulaires dans la gonarthrose) qui permettent d’apprécier l’efficacité et le bénéfice de ces traitements.

    C’est pourquoi, le SNMR s’oppose avec énergie à cette proposition de la CNEDIMTS et demande que soit rapidement confirmé le remboursement de la viscosupplémentation dans le cadre de l’indication actuelle : traitement de la gonarthrose symptomatique en 2ème intention, par un spécialiste (rhumatologue, chirurgien orthopédique ou médecin MPR).

    Bernard MORAND
    Président du SNMR

  • Communiqué de Presse du SNMR : l’Ostéopathie, un nouveau scandale sanitaire ?

    Le SNMR (Syndicat National des Médecins Rhumatologues tire la sonnette d’alarme concernant la régulation du nombre d’ostéopathes formés sur notre territoire.
    Le SNMR avait déjà émis son opposition par un recours en Conseil d’Etat lors de la publication du décret du 25 mars 2007 (dérivé de la loi du 4 mars 2002) légalisant l’ostéopathie non médicale.
    Un pas supplémentaire a été franchi dans la déraison lors de la publication du décret concernant la chiropraxie du 7 janvier 2011, officialisant cette fois les querelles d’écoles.
    Il est rappelé qu’il existait déjà une école française de renom d’ostéopathie médicale ayant formé de nombreux médecins, en particulier des rhumatologues parfaitement compétents dans ce domaine. Cette formation médicale est attestée par un DIU (Diplôme InterUniversitaire).
    De nombreuses officines dites « écoles d’ostéopathie » se sont multipliées et ont bénéficié d’agréments laxistes. Elles n’ont eu de cesse d’augmenter le nombre d’années de formation pour conserver leurs lucratifs élèves.
    Ce qui devait arriver, arriva… Le nombre d’ostéopathes est désormais si pléthorique qu’après les villes, ils ont désormais envahi nos campagnes. Si nos villages perdent leur commerce de proximité et leur médecin généraliste, ils peuvent désormais s’enorgueillir de la présence d’un cabinet d’ostéopathie.
    Cette situation ne peut qu’entrainer des dérives et poser un problème de sécurité des soins, autant par les retards des diagnostics que par des techniques inappropriées voire ésotériques.
    Le Professeur Bernard DEBRE a été avec d’autres députés à l’origine de deux projets de loi limitant le nombre d’ostéopathes formés, mais qui n’ont jamais été discutés à l’Assemblée Nationale. Lobbying ?
    Déjà il y a en France 18000 ostéopathes soit davantage que dans tous les autres pays d’Europe réunis.
    Si la situation actuelle perdurait (5000 étudiants par an), nous aurions 60000 ostéopathes en France d’ici 2025 contre 3500 en Angleterre !
    Le SNMR est prêt à s’engager dans une réflexion commune et nous formulons quelques propositions :

    Rappel du principe que l’ostéopathie non médicale n’est pas une profession de santé.
    Création d’un Organisme Indépendant d’Agrément des Ecoles d’Ostéopathies avec un objectif quantifié d’étudiants, comprenant paritairement des experts médecins de l’appareil locomoteur et des représentants des ostéopathes non médecins.
    Limitation des heures de formation : il n’y a pas de justification à ce que la durée de formation des ostéopathes dépasse celle d’une infirmière ou d’un kinésithérapeute. Cette durée prévue dans le décret du 27 mars 2007 de 2660 heures nous paraît amplement suffisantes.
    N’étant pas une profession de santé il semble préférable qu’ils n’interviennent pas dans les Etablissements de Santé publics ou privés, ces derniers pouvant faire appel au besoin à des médecins ostéopathes ou à des kinésithérapeutes formés.
    Non remboursement par les Mutuelles de L’ostéopathie non médicale puisqu’il ne s’agit pas d’une profession de santé.
    Le SNMR met en garde le Ministère de la Santé contre les risques de dérive commerciale et des risques sanitaires à ne pas vouloir se positionner sur le sujet.

    Bernard MORAND
    Président du SNMR
    Eric SENBEL
    Secrétaire Général du SNMR

  • Pénurie de corticoïdes pour infiltration : BIS REPETITA !

    Suite aux difficultés de production des laboratoires SANOFI de l’Altim et de l’Hydrocortancyl, les patients ne trouvent plus dans les pharmacies les corticoïdes nécessaires à leurs infiltrations. Sans ces médicaments parfois irremplaçables, les rhumatologues les soulagent moins rapidement de leurs affections fréquentes et invalidantes telles poussées inflammatoires d’arthrose ou de polyarthrite, tendinite et bursite ou névralgies de type sciatique. Nous sommes par conséquent dans l’obligation d’utiliser des méthodes thérapeutiques plus coûteuses, souvent plus risqué et bien moins efficace.

    Le SNMR, qui avait déjà alerté l’opinion publique (en 2008, 2009,2010 et 2012) lors de pénuries similaires, exige que les responsables de la santé publique des Français prennent conscience de la nécessité de la sécurisation de la production de nos infiltrations.

    Cette fois le problème risque d’être encore plus sérieux car le laboratoire qui produit ces corticoïdes injectables à usage local ne savent toujours pas à l’heure actuelle quel est l’origine du problème de fabrication et quand celui-ci sera résolu.

    Nous devons donc nous attendre à une pénurie d’une ampleur inédite avec des conséquences majeures sur les traitements de nos patients.

    Nous avons donc demandé à être reçus par le ministre de la santé et par le ministre du redressement productif pour trouver enfin des solutions pérennes à ces ruptures de stock inacceptable.

     

    Dr Eric SENBEL

    Secrétaire Général du SNMR

     

    Dr Bernard MORAND

    Président du SNMR

  • Avenant n°8 : Le rejet du SNMR

     

    Le SNMR est amer et désabusé du résultat des récentes négociations conventionnelles :

     

    EN APPARENCE, IL N’Y A PAS DE CHANGEMENT MAJEUR POUR NOTRE SPECIALITE.

     

    Un seuil d’alerte « tarifs excessifs » a été fixé à 2,5 fois le tarif opposable, soit un dépassement de plus de 150% en moyenne (en complément du tact et de la mesure). Mais ce seuil n’est qu’informatif et modulable en fonction de la géographie, de la spécialité et du niveau de compétence et d’expertise. Les sanctions éventuelles seront conventionnelles… lire la suite

     

     

     

  • Communiqué de presse du 21/04/2012 : Pénurie de corticoïdes, des patients en souffrance !

    Suite aux difficultés de production des laboratoires SANOFI-AVENTIS et MSD, les patients ne trouvent plus dans les pharmacies les corticoïdes nécessaires à leurs infiltrations. Sans ces médicaments parfois irremplaçables, les rhumatologues les soulagent moins rapidement de leurs affections fréquentes et invalidantes telles poussées inflammatoires d’arthrose ou de polyarthrite, tendinite et bursite ou névralgies de type sciatique. Nous sommes par conséquent dans l’obligation d’utiliser des méthodes thérapeutiques plus coûteuses, souvent plus risquées et bien moins efficaces.

    Le SNMR, qui avait déjà alerté l’opinion publique il y a deux ans lors d’une pénurie similaire, souhaite que les responsables de la santé publique des Français prennent conscience des difficultés auxquelles sont confrontés nos patients, et prennent leur responsabilité quant à la sécurisation de la production et des stocks de nos infiltrations.

    Plutôt que de s’acharner à supprimer de l’arsenal thérapeutique des rhumatologues des médicaments efficaces avec un bon rapport bénéfice risque (tel le dextropropoxyphène), l’AFSSAPS ferait mieux de se préoccuper d’assurer la disponibilité des produits d’infiltration indispensables à nos patients.

    Dr Eric SENBEL
    Secrétaire Général du SNMR

  • 21/04/2012 : Lettre aux députés sur la pénurie de corticoïdes

    Docteur …
    Adresse
    CP Ville

    Monsieur /Madame le Député
    Adresse
    CP Ville

    Date

    Objet : Rupture de stock des corticoïdes injectables, médicaments orphelins.

     

    Monsieur/Madame le Député,

    Depuis plusieurs mois les rhumatologues, ainsi que leurs patients, sont confrontés à des difficultés d’approvisionnement des produits Altim et Diprostène, nécessaires aux infiltrations pour des pathologies très fréquentes, telles les inflammations articulaires d’origine arthrosique ou arthritique, les tendinites, les sciatiques…

    Cette situation commence à devenir préjudiciable pour nos patients, ce qui nécessite parfois de différer le geste thérapeutique et de mettre en place des alternatives souvent moins bien tolérées, moins efficaces et plus coûteuses.

    Ces incidents industriels se reproduisent de façon régulière. Pour ne pas laisser nos patients en souffrance, nous souhaiterions que vous appuyiez notre requête d’être reçus au Ministère de la Santé et au siège de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé en présence des responsables des laboratoires concernés afin de mettre en place une politique efficace de prévention de ces ruptures de stock.

    Monsieur/Madame le Député, je vous prie de bien vouloir agréer l’expression de ma haute considération.

    lettre corticoïdes 2012

  • Communiqué de Presse du SNMR

    Le SNMR a pris connaissance des projets de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie pour la Convention en cours de négociation.

    Le SNMR rappelle que les rhumatologues subissent une baisse injuste…<a


  • Communiqué de presse du 13/07/2011

    Le SNMR a pris connaissance des projets de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie pour la Convention en cours de négociation.

    Le SNMR rappelle que les rhumatologues subissent une baisse injuste de leurs revenus.

    Le SNMR ne saurait admettre que la future Convention ne prenne pas en compte les revendications légitimes des rhumatologues.

    Les rhumatologues demandent à pouvoir bénéficier du paiement à la performance, d’une revalorisation significative de leurs actes cliniques et techniques, d’une reconnaissance de leur rôle d’expertise en particulier dans la prise en charge des rhumatismes inflammatoires et de l’ouverture du secteur optionnel.

    Le SNMR fait confiance aux syndicats représentant les spécialités cliniques et médico-techniques pour porter ses légitimes revendications.

    Dr Bernard Morand
    Président du SNMR