Auteur/autrice : Bastien Ho

  • Arthrose : les rhumatos mobilisent contre le déremboursement de l’acide hyaluronique.

    Source : Le Généraliste – Publié le 05/01/2014

    Pour les rhumatologues du SNMR, cela reste « un des rares traitements sûr et efficace de l’arthrose » qui « diminue douleur et handicap ». Face aux menaces de déremboursement de l’acide hyaluronique, le Syndicat National des Médecins Rhumatologues a donc décidé d’alerter la semaine prochaine l’opinion et le ministère de la Santé sur les conséquences de cette décision.

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  • le SNMR dénonce le déremboursement des traitements de l’arthrose

    Communiqués de presse : le SNMR dénonce le déremboursement des traitements de l’arthrose

    Le mardi 5 novembre, la Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (Haute Autorité de Santé) a confirmé son avis négatif sur le remboursement des acides hyaluroniques injectables dans le traitement de l’arthrose du genou.

    Le SNMR s’élève avec force contre cette décision qui ignore les difficultés de la prise en charge de l’arthrose avec peu de moyens thérapeutiques, pour une pathologie qui touche 10 millions de français, pour la plupart des personnes âgées.

    Le SNMR tient pourtant à la disposition de la Haute Autorité de Santé et du Ministère de la Santé un dossier solide mettant en avant les arguments scientifiques, avec une bibliographie exhaustive et actualisée sur le sujet, qui confirment l’intérêt incontestable des injections d’acide hyaluronique dans l’arthrose du genou. Ce dossier fait notamment mention d’un effet-taille tout à fait significatif de ce traitement dans une pathologie fréquente, complexe et difficile à soulager.

    Le SNMR tiendra les décisionnaires de cette mesure responsables des conséquences sur la santé des patients (iatrogénie supplémentaire induite par l’utilisation plus importante des antalgiques et des anti-inflammatoires, ainsi que des corticoïdes intra-articulaires) et du surcoût notable induit par le transfert de ces traitements déremboursés vers la kinésithérapie déjà en forte augmentation, vers les antalgiques opioïdes et les anti-inflammatoires et vers la chirurgie prothétique, moins fréquente en France que dans les pays de niveau comparables du fait d’une meilleure prise en charge médicale de la gonarthrose.

    Le SNMR demande donc aux autorités de revenir sur cette décision infondée sur le plan scientifique et médico-économique, discriminatoire pour les patients, avec introduction d’une médecine à deux vitesses (de nombreux patients ne pourront se payer ce traitement s’il n’est plus remboursé). Tous les moyens et recours à notre disposition seront utilisés, en impliquant les médecins rhumatologues, nos collègues généralistes, ainsi que les patients qui font déjà part de leur mécontentement et de leur stupéfaction dans nos cabinets.

  • pétition « sauvons nos traitements de l’arthrose »

    Chère consœur, Cher confrère,

    Le SNMR reste mobilisé pour défendre les intérêts des rhumatologues et de leurs patients et sauver le remboursement des acides hyaluroniques.

    La presse a relayé l’information auprès du grand public, les parlementaires sont intervenus lors des questions à l’Assemblée Nationale et chacun d’entre vous a informé les patients du danger imminent que représenterait ce déremboursement.

    Il ne faut pas relâcher l’effort et continuer à faire signer la pétition. Vous adresserez pour la première semaine de janvier l’ensemble des signatures recueillies au SNMR, 10 route de Thionville/Zone Varimont – 57140 WOIPPY.

    Le SNMR organisera une conférence de presse le 9 janvier à Paris. Nous ferons le point sur les enjeux médico-économiques et sociaux que représentent une telle décision. Nous exposerons les risques et les conséquences du déremboursement de nos produits injectables qui, par ailleurs, s’accompagnerait du déremboursement de l’acte médical lui-même.

    Cela est inacceptable et nous comptons poursuivre notre lutte tant qu’une décision favorable à l’intérêt des patients ne sera pas prise.

    Le SNMR vous souhaite de bonnes fêtes et les meilleurs vœux de bonheur professionnel et personnel pour 2014.

    Confraternellement

    Dr Bernard Morand

    Président du SNMR

    Dr Eric SENBEL

    Secrétaire Général du SNMR

    Lien Direct vers l’argumentaire en défense des acides hyaluroniques


     

     

  • Vitesses de conduction version 2013

     «Les conductions nerveuses : les techniques, les pièges et leur solution »  Par le DR PAUL SEROR

    Version actualisée 2013  en téléchargement gratuit

  • acide hyaluronique : le SNMR interpelle les autorités

    Chère consœur, Cher confrère,

    Dans le cadre de la défense pour le maintien du remboursement des acides hyaluroniques dans la gonarthrose, nous adressons ce jour un courrier à Madame Marisol TOURAINE, au DR GRALL, Directeur Général de la santé, au DR MARANINCHI, Directeur de la HAS, au Président de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (CNEDIMTS) et à Monsieur Frédéric VAN ROEKEGHEM, Directeur de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Ce courrier sera également communiqué au près de la presse.

    Votre soutien dans cette action est indispensable ! Vous trouverez sur notre site internet (www.snmr.org) un modèle de courrier à adresser en votre nom, à votre député.

    Vous pourrez aussi consulter l’intégralité du dossier scientifique sur notre site.

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues ne relâchera pas sa pression tant que le dossier n’aura pas été réévalué de façon objective et contradictoire.

    Dr Bernard Morand

    Président du SNMR

    Dr Eric SENBEL

    Secrétaire Général du SNMR

     

     

  • L’abandon de nos ainés

    L’arthrose du genou (ou gonarthrose) frappe environ 20% de la population à 70 ans et bien entendu, augmente avec l’âge. Avec l’âge également, augmente la proportion de patients symptomatiques. Les principaux symptômes sont la douleur articulaire et le handicap fonctionnel qui peuvent conduire à une limitation drastique des capacités et de l’autonomie des malades.

    Outre les traitements physiques, non pharmacologiques, nous disposons d’un traitement efficace pour réduire douleur et handicap avec la viscosupplémentation, qui consiste à injecter de l’acide hyaluronique dans le genou arthrosique douloureux (ce produit est naturellement présent dans les articulations, mais perd ses capacités visco-élastiques avec l’âge et l’arthrose).

    Ce traitement simple permet de réduire la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires souvent mal tolérés, responsables d’une iatrogénie importante, encore récemment soulignée pour les anti-inflammatoires (confère la mise en garde officielle qui a concerné dernièrement le Diclofénac) et parfois contre-indiqués à partir d’un certain âge. Ils permettent de plus de retarder souvent la mise en place d’une prothèse. Les injections intra-articulaires d’acide hyaluronique sont enfin parfois la seule alternative en cas de contre indication ou de refus à la chirurgie.

    La Commission Nationale d’Evaluation des Dispositifs Médicaux et Technologies de Santé (CNEDIMTS) vient de proposer de manière stupéfiante le déremboursement de l’acide hyaluronique articulaire et donc de la viscosupplémentation, lors de sa séance du mardi 25 juin dernier.

    Cette décision s’est faite sans aucune réflexion scientifique avec les experts rhumatologues, ainsi qu’avec les instances de la rhumatologie, principaux prescripteurs et effecteurs de ce traitement.

    Après le déremboursement programmé des Anti Arthrosiques d’Action Lente différée pour l’instant suite à un vice de procédure, il s’agit de réduire encore les possibilités thérapeutiques permettant de soulager et limiter le handicap de nos ainés en oubliant qu’ils ont contribué et contribuent encore au développement de notre pays.

    Le SNMR tient à la disposition du Ministère de la Santé et de l’HAS un dossier avec les études scientifiques (essais cliniques et méta-analyses, ainsi que la littérature en matière de traitements intra-articulaires dans la gonarthrose) qui permettent d’apprécier l’efficacité et le bénéfice de ces traitements.

    C’est pourquoi, le SNMR s’oppose avec énergie à cette proposition de la CNEDIMTS et demande que soit rapidement confirmé le remboursement de la viscosupplémentation dans le cadre de l’indication actuelle : traitement de la gonarthrose symptomatique en 2ème intention, par un spécialiste (rhumatologue, chirurgien orthopédique ou médecin MPR).

    Bernard MORAND
    Président du SNMR

  • L’Ostéopathie, un nouveau scandale sanitaire ?

    Le SNMR (Syndicat National des Médecins Rhumatologues tire la sonnette d’alarme concernant la régulation du nombre d’ostéopathes formés sur notre territoire.
    Le SNMR avait déjà émis son opposition par un recours en Conseil d’Etat lors de la publication du décret du 25 mars 2007 (dérivé de la loi du 4 mars 2002) légalisant l’ostéopathie non médicale.
    Un pas supplémentaire a été franchi dans la déraison lors de la publication du décret concernant la chiropraxie du 7 janvier 2011, officialisant cette fois les querelles d’écoles.
    Il est rappelé qu’il existait déjà une école française de renom d’ostéopathie médicale ayant formé de nombreux médecins, en particulier des rhumatologues parfaitement compétents dans ce domaine. Cette formation médicale est attestée par un DIU (Diplôme InterUniversitaire).
    De nombreuses officines dites « écoles d’ostéopathie » se sont multipliées et ont bénéficié d’agréments laxistes. Elles n’ont eu de cesse d’augmenter le nombre d’années de formation pour conserver leurs lucratifs élèves.
    Ce qui devait arriver, arriva… Le nombre d’ostéopathes est désormais si pléthorique qu’après les villes, ils ont désormais envahi nos campagnes. Si nos villages perdent leur commerce de proximité et leur médecin généraliste, ils peuvent désormais s’enorgueillir de la présence d’un cabinet d’ostéopathie.
    Cette situation ne peut qu’entrainer des dérives et poser un problème de sécurité des soins, autant par les retards des diagnostics que par des techniques inappropriées voire ésotériques.
    Le Professeur Bernard DEBRE a été avec d’autres députés à l’origine de deux projets de loi limitant le nombre d’ostéopathes formés, mais qui n’ont jamais été discutés à l’Assemblée Nationale. Lobbying ?
    Déjà il y a en France 18000 ostéopathes soit davantage que dans tous les autres pays d’Europe réunis.
    Si la situation actuelle perdurait (5000 étudiants par an), nous aurions 60000 ostéopathes en France d’ici 2025 contre 3500 en Angleterre !
    Le SNMR est prêt à s’engager dans une réflexion commune et nous formulons quelques propositions :

    •Rappel du principe que l’ostéopathie non médicale n’est pas une profession de santé.
    •Création d’un Organisme Indépendant d’Agrément des Ecoles d’Ostéopathies avec un objectif quantifié d’étudiants, comprenant paritairement des experts médecins de l’appareil locomoteur et des représentants des ostéopathes non médecins.
    •Limitation des heures de formation : il n’y a pas de justification à ce que la durée de formation des ostéopathes dépasse celle d’une infirmière ou d’un kinésithérapeute. Cette durée prévue dans le décret du 27 mars 2007 de 2660 heures nous paraît amplement suffisantes.
    •N’étant pas une profession de santé il semble préférable qu’ils n’interviennent pas dans les Etablissements de Santé publics ou privés, ces derniers pouvant faire appel au besoin à des médecins ostéopathes ou à des kinésithérapeutes formés.
    •Non remboursement par les Mutuelles de L’ostéopathie non médicale puisqu’il ne s’agit pas d’une profession de santé.
    Le SNMR met en garde le Ministère de la Santé contre les risques de dérive commerciale et des risques sanitaires à ne pas vouloir se positionner sur le sujet.

    Bernard MORAND
    Président du SNMR
    Eric SENBEL
    Secrétaire Général du SNMR

  • Communiqué de Presse du SNMR : l’Ostéopathie, un nouveau scandale sanitaire ?

    Le SNMR (Syndicat National des Médecins Rhumatologues tire la sonnette d’alarme concernant la régulation du nombre d’ostéopathes formés sur notre territoire.
    Le SNMR avait déjà émis son opposition par un recours en Conseil d’Etat lors de la publication du décret du 25 mars 2007 (dérivé de la loi du 4 mars 2002) légalisant l’ostéopathie non médicale.
    Un pas supplémentaire a été franchi dans la déraison lors de la publication du décret concernant la chiropraxie du 7 janvier 2011, officialisant cette fois les querelles d’écoles.
    Il est rappelé qu’il existait déjà une école française de renom d’ostéopathie médicale ayant formé de nombreux médecins, en particulier des rhumatologues parfaitement compétents dans ce domaine. Cette formation médicale est attestée par un DIU (Diplôme InterUniversitaire).
    De nombreuses officines dites « écoles d’ostéopathie » se sont multipliées et ont bénéficié d’agréments laxistes. Elles n’ont eu de cesse d’augmenter le nombre d’années de formation pour conserver leurs lucratifs élèves.
    Ce qui devait arriver, arriva… Le nombre d’ostéopathes est désormais si pléthorique qu’après les villes, ils ont désormais envahi nos campagnes. Si nos villages perdent leur commerce de proximité et leur médecin généraliste, ils peuvent désormais s’enorgueillir de la présence d’un cabinet d’ostéopathie.
    Cette situation ne peut qu’entrainer des dérives et poser un problème de sécurité des soins, autant par les retards des diagnostics que par des techniques inappropriées voire ésotériques.
    Le Professeur Bernard DEBRE a été avec d’autres députés à l’origine de deux projets de loi limitant le nombre d’ostéopathes formés, mais qui n’ont jamais été discutés à l’Assemblée Nationale. Lobbying ?
    Déjà il y a en France 18000 ostéopathes soit davantage que dans tous les autres pays d’Europe réunis.
    Si la situation actuelle perdurait (5000 étudiants par an), nous aurions 60000 ostéopathes en France d’ici 2025 contre 3500 en Angleterre !
    Le SNMR est prêt à s’engager dans une réflexion commune et nous formulons quelques propositions :

    Rappel du principe que l’ostéopathie non médicale n’est pas une profession de santé.
    Création d’un Organisme Indépendant d’Agrément des Ecoles d’Ostéopathies avec un objectif quantifié d’étudiants, comprenant paritairement des experts médecins de l’appareil locomoteur et des représentants des ostéopathes non médecins.
    Limitation des heures de formation : il n’y a pas de justification à ce que la durée de formation des ostéopathes dépasse celle d’une infirmière ou d’un kinésithérapeute. Cette durée prévue dans le décret du 27 mars 2007 de 2660 heures nous paraît amplement suffisantes.
    N’étant pas une profession de santé il semble préférable qu’ils n’interviennent pas dans les Etablissements de Santé publics ou privés, ces derniers pouvant faire appel au besoin à des médecins ostéopathes ou à des kinésithérapeutes formés.
    Non remboursement par les Mutuelles de L’ostéopathie non médicale puisqu’il ne s’agit pas d’une profession de santé.
    Le SNMR met en garde le Ministère de la Santé contre les risques de dérive commerciale et des risques sanitaires à ne pas vouloir se positionner sur le sujet.

    Bernard MORAND
    Président du SNMR
    Eric SENBEL
    Secrétaire Général du SNMR

  • Pénurie de corticoïdes pour infiltration : BIS REPETITA !

    Suite aux difficultés de production des laboratoires SANOFI de l’Altim et de l’Hydrocortancyl, les patients ne trouvent plus dans les pharmacies les corticoïdes nécessaires à leurs infiltrations. Sans ces médicaments parfois irremplaçables, les rhumatologues les soulagent moins rapidement de leurs affections fréquentes et invalidantes telles poussées inflammatoires d’arthrose ou de polyarthrite, tendinite et bursite ou névralgies de type sciatique. Nous sommes par conséquent dans l’obligation d’utiliser des méthodes thérapeutiques plus coûteuses, souvent plus risqué et bien moins efficace.

    Le SNMR, qui avait déjà alerté l’opinion publique (en 2008, 2009,2010 et 2012) lors de pénuries similaires, exige que les responsables de la santé publique des Français prennent conscience de la nécessité de la sécurisation de la production de nos infiltrations.

    Cette fois le problème risque d’être encore plus sérieux car le laboratoire qui produit ces corticoïdes injectables à usage local ne savent toujours pas à l’heure actuelle quel est l’origine du problème de fabrication et quand celui-ci sera résolu.

    Nous devons donc nous attendre à une pénurie d’une ampleur inédite avec des conséquences majeures sur les traitements de nos patients.

    Nous avons donc demandé à être reçus par le ministre de la santé et par le ministre du redressement productif pour trouver enfin des solutions pérennes à ces ruptures de stock inacceptable.

     

    Dr Eric SENBEL

    Secrétaire Général du SNMR

     

    Dr Bernard MORAND

    Président du SNMR