Source : Le Parisien
Date : 03/04/2017
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Source : Le Parisien
Date : 03/04/2017
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Source : Le Quotidien du Médecin
Date : 20/02/2017

Source : Le Quotidien du Médecin
Date : 16/02/2017
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Source : Pourquoi Docteur ?
Date : 09/02/2017
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L’injection locale de corticoïdes (infiltration) est une pratique quotidienne pour les médecins rhumatologues dans le traitement de leurs patients. Or, nous connaissons actuellement une pénurie de ces corticoïdes en raison de l’arrêt de production du produit le plus utilisé en France. Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues (SNMR) déplore les conséquences de la rupture de stock et d’approvisionnement des produits (Hydrocortancyl®, Diprostène® et Altim®) et a décidé de mettre les autorités de santé devant leurs responsabilités.
Pour les patients souffrant de maladies qui touchent à l’appareil locomoteur, c’est-à-dire les os, les articulations, les muscles et les tendons, la pénurie des corticoïdes utilisés en infiltration pour réduire la douleur est un réel problème. Lorsque l’on sait qu’un français sur deux souffre de douleurs articulaires (source : INSERM, 2016), et que ces produits sont utilisés quotidiennement par les médecins rhumatologues pour soulager leurs patients, on se rend compte de l’urgence à agir.
Cette pénurie survient suite à l’arrêt de la fabrication (dû à des problèmes industriels) de l’Altim®. Selon les informations du Syndicat National des Médecins Rhumatologues (SNMR) : il est fortement probable que la fabrication ne reprenne son cours que dans un, voir deux ans dans le meilleur des cas. Il ne s’agit pas là d’un premier épisode de rupture d’approvisionnement puisqu’en 2010 les rhumatologues avaient déjà subit ce problème. Cependant c’est la première fois que la pénurie atteint une telle ampleur sur l’ensemble du pays.
Cette situation est fortement dommageable pour les patients comme les médecins, dans la mesure où, comme le précise le Dr Eric Senbel, rhumatologue à Marseille et président du SNMR, « Ces produits très peu coûteux sont souvent irremplaçables, avec un excellent profil d’efficacité et de sécurité. Actuellement nous sommes réduits à l’utilisation d’alternatives thérapeutiques moins efficaces, parfois plus risquées, toujours plus coûteuses. Nous sommes parfois obligés de revoir les patients à distance de la consultation qui aurait pu faire l’objet de l’infiltration, ce qui augmente encore nos délais de rendez-vous et laisse les patients souffrir plus longtemps. »
Pour lutter contre cette pénurie, Le SNMR mène des actions dans le but d’être reçu au Ministère de la Santé et à la Haute Autorité de Santé afin de discuter concrètement pour trouver des solutions à ce que le président du SNMR qualifie de « crise sanitaire ». Dans les alternatives proposées on retrouve : l’augmentation de la fabrication des produits non soumis à l’interruption de production ou encore, la requalification de l’Autorisation de Mise sur le Marché de certains produits comme l’hydrocortancyl suspension ou la Dexaméthasone® injectable qui, actuellement en France, ne peuvent être utilisés dans les injections intrarachidiennes (contrairement aux pays anglo-saxons), après bien évidemment autorisation des autorités de santé.
En parallèle, un travail d’expert a été mis en place à l’initiative de SANOFI, le laboratoire fabricant l’Altim® pour étudier des alternatives face à l’arrêt de fabrication de leur produit.
Face à cette urgence, le SNMR se mobilise pour alerter les patients et rendre à nouveau possible le travail des rhumatologues dans de bonnes conditions.
Dr Eric SENBEL, président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues
Chères amies, chers amis, chers confrères,
Comme vous avez pu le constater et en être informé par le laboratoire Sanofi nous sommes à nouveau confrontés à une pénurie d’Altim®, produit incontournable en rhumatologie, notamment dans les injections épidurales et péri-radiculaires, compte tenu du fait qu’il s’agit du seul corticoïde particulaire sans risque de thrombose artérielle en cas d’injection intra-vasculaire accidentelle.
Il s’agit d’un incident industriel, chez le sous traitant anglais auquel le laboratoire SANOFI confie depuis des années le conditionnement injectable du Cortivazol (Altim®).
Afin de trouver une solution à cet arrêt de production dont la durée ne peut être actuellement déterminée, Sanofi sous l’égide du SNMR, de la SFR et de ses sections spécialisées a mis en place un groupe de travail chargé de proposer des alternatives dans les injections épidurales et périradiculaires puisqu’actuellement Altim® est le seul produit ayant une AMM (épidurale pour radiculalgie) remboursé en France. L’analyse de la littérature internationale et l’expertise du groupe de travail permettront, nous l’espérons de dégager une solution scientifiquement acceptable et médicalement gérable.
En attendant, le stock restant d’Altim® peut couvrir quelques mois d’injections rachidiennes épidurales et périradiculaires si son usage est limité à ces indications.
Nous vous demandons, pour vous et pour vos patients, d’utiliser d’autres corticoïdes injectables dans les autres indications. Nous nous rapprochons par ailleurs des laboratoires fabricant ces produits afin d’essayer d’obtenir une augmentation de leur production durant ce laps de temps.
Le SNMR et la SFR vous assurent de leur implication et de leur détermination pour proposer au plus tôt une solution acceptable par les rhumatologues.
Dr Eric SENBEL
Président du SNMR
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L’Association Française de lutte Anti Rhumatismale (AFLAR) association de patients, le Conseil National Professionnel de Rhumatologie et la Société Française de Rhumatologie s’inquiètent d’une éventuelle décision prochaine que pourrait prendre Madame la Ministre de la Santé de radier de la liste des spécialités remboursables les acides hyaluroniques injectables dans l’arthrose du genou.
Pour justifier cette éventuelle décision, les autorités sanitaires se sont appuyées sur une littérature qui fait désormais controverse. Les études les plus récentes publiées dans les plus grandes revues internationales considèrent désormais ce traitement comme le plus efficace de tous ceux aujourd’hui utilisés pour traiter l’arthrose du genou. De plus, les données de la vraie vie confirment l’utilité de cette thérapeutique.
Nous souhaitons, patients arthrosiques et professionnels, témoigner de la réprobation que cette menace suscite. La pétition initiée par l’AFLAR dépasse aujourd’hui les 200 000 signatures.
Il nous semble important de souligner deux points :
1- l’injustice d’un déremboursement réservant ce traitement à ceux qui en auront les moyens.
2- les risques d’un report des prescriptions vers des traitements plus dangereux, plus coûteux pour l’assurance maladie et moins efficaces. Les rhumatologues veulent pouvoir continuer à proposer cette thérapeutique bien tolérée à tous les patients qui relèvent de son indication quels que soient leurs moyens.
L’arthrose est source de douleurs, de handicap, d’une perte d’autonomie et augmente la mortalité cardiovasculaire du fait de la sédentarité qu’elle entraine, en particulier chez les personnes âgées. Elle ne doit pas devenir « une maladie orpheline » sans autres recours que de prescrire des anti-inflammatoires et des opioïdes aux effets secondaires graves ou d’implanter des prothèses coûteuses avec le risque d’une augmentation au recours à ces prothèses.
Nous sommes certains que cette décision entrainerait pour les patients arthrosiques une réduction à l’accès à des soins utiles et non dangereux pour nombre de citoyens français souvent âgés et aggraverait, du fait des transferts de soins, les coûts financiers pour la Sécurité Sociale à moyen terme.
Nous demandons à Madame la Ministre de la Santé de ne pas prendre cette décision qui remettrait en cause l’accès aux soins de qualité des patients arthrosiques, en particulier ceux à revenus modestes.
Docteur Pierre MONOD
Président du Conseil National Professionnel de Rhumatologie
06.85.03.33.95 – pierre.monod@wanadoo.fr
Chères amies, chers amis, chers confrères,
Vous êtes invité à faire signer un maximum de pétitions à vos patients ainsi qu’à leurs proches concernés par l’arthrose.
Le plus rapide est là pétition en ligne, mais vous pouvez également faire signer la pétition papier.
Signez la pétition AFLAR en ligne
Télécharger la pétition AFLAR à imprimer et signer
Renvoyez les feuilles signées à l’AFLAR qui se chargera d’incrémenter le compteur de signatures en ligne:
par email : contact@aflar.org
par fax : 01 45 80 30 31
par courrier :
AFLAR – 2 rue Bourgon – 75013 Paris
Dr Eric SENBEL
Président du SNMR