Auteur/autrice : alex

  • 4ème édition des États Généraux de la Rhumatologie – 16 Mars 2019 / Paris

    Nous avons le plaisir de vous informer que la
    4ème édition des États Généraux de la Rhumatologie se déroulera :

     

    Samedi 16 Mars 2019
    au NEW CAP EVENT CENTER

    13 Quai de Grenelle
    75015 Paris

     

    Au-delà des moments-clés de notre exercice de rhumatologue, tout au long de notre vie, nous sommes confrontés à la complexité des cotations et à l’évolution sans cesse plus délicate de la CCAM. Ensuite, quel sera notre métier demain ? Télémédecine, intelligence artificielle, Big Data, cela impactera t-il directement le rhumatologue ?

    Les réponses à ces questions et bien d’autres seront traitées au cours de cette journée, en plénières mais aussi en tables rondes et ateliers afin de favoriser l’échange et l’interactivité.

    Ensemble, faisons le point sur notre exercice professionnel. Les thèmes ne manquent pas et le programme a été pensé pour intéresser tous les rhumatologues quelque soit leur domaine d’exercice et leur génération.

     

    Dans l’attente de vous accueillir, le SNMR reste à votre écoute pour toute question.

    Télécharger le pré-programme
  • Logo de mise en garde sur les conditionnements de médicaments : la fausse bonne idée des autorités de santé

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    Vous avez pu voir apparaître un logo mettant en garde les patientes enceintes vis-à-vis de l’utilisation de différents produits en rhumatologie (anti TNF, corticoïdes injectables notamment).

    Il s’avère que cet avertissement a été mis en place sans concertation avec les autorités compétentes, y compris le CRAT (centre de référence sur les agents tératogènes) qui a interpellé le ministère sur l’effet contre-productif de ce logo « parapluie » pour l’industrie pharmaceutique et l’agence nationale de sécurité du médicament.

    Les structures représentatives de la rhumatologie n’ayant à aucun moment été consultées à ce sujet, s’élèvent vivement contre cet avertissement tout à fait disproportionné par rapport au risque des produits concernés, avec le risque d’une possible interruption d’un traitement indispensable ou l’impossibilité de réalisation d’infiltrations dans des situations où le bénéfice est très nettement supérieur au risque (par exemple canal carpien durant la grossesse).

    Le Collège Français des Médecins Rhumatologues, la Société Française de Rhumatologie et le Syndicat National des Médecins Rhumatologues demandent donc que ces logos anxiogènes et inadaptés soient retirés au plus vite des produits n’ayant aucun effet fœtotoxique ou tératogène démontré pour ne pas aboutir à des situations pénalisantes avec perte de chance pour les patients et ingérables pour le médecin.

     

    Lien vers le courrier du CRAT 

     

     

  • Appel de cotisation 2018

    Cher confrère, Cher(e) ami(e),

    Après quatre ans de Présidence à la tête de notre syndicat il m’a paru souhaitable de procéder à un renouvellement de notre bureau.

    Nous avons passé quatre années passionnantes à faire de notre mieux pour défendre la profession de rhumatologues que nous pratiquons avec tant de passion. Certains combats ont été gagnés, comme la valorisation des consultations complexes, le Re-remboursement de l’Hydrocortancyl dans les infiltrations épidurales, la création des États Généraux de la Rhumatologie que nous espérons pérenniser durant encore quelques années.

    D’autres ont été perdus malgré un combat acharné, tel l’emblématique déremboursement des injections d’acide hyaluronique (vous pourrez trouver sur le site du SNMR le détail de nos actions). À ce sujet notre interprétation du remboursement de l’acte d’injection a évolué au fil du temps en fonction des remontées du terrain et des expertises juridiques (voir le push mail récent à ce sujet). Nous retenons aussi l’absence d’avancée sur le dossier d’ouverture à tous de la prescription initiale hospitalière malgré une première réunion intéressante en Mai 2016

    Toutes ces missions et bien d’autres pourront être dorénavant pilotées par le nouveau bureau, avec comme Président le Docteur Christian AUGAREILS de Toulouse qui saura sans aucun doute insuffler sa vision de la profession à notre action syndicale.

    Bien évidemment tout le conseil d’administration reste présent pour l’appuyer dans les innombrables missions qui demandent du temps, de l’abnégation, de la passion et une certaine dose de philosophie car, selon l’adage, « la critique est aisée mais l’art est difficile».

    Je conclurai en disant que le SNMR n’est rien sans ses adhérents. Nous vous remercions une fois de plus pour votre cotisation, dès maintenant, qui fait la force des rhumatologues pour assurer au mieux la défense de notre profession. Merci d’avance.

     

     DR Éric SENBEL

     

    Vous pouvez mettre à jour vos coordonnées sur le site  www.snmr.org   où vous pourrez trouver votre attestation de cotisation à télécharger depuis votre espace perso et consulter notre catalogue de réductions spécialement négocié pour nos adhérents.

     

    La cotisation 2018 pour le SNMR est de 140 EUROS pour les actifs

    et 70 € pour les retraités et les médecins hospitaliers SANS ACTIVITE LIBERALE

     

    Nous proposons aussi une Cotisation« découverte » à 70 € pour la 1° Année de cotisation ainsi que pour les Rhumatologue en formation (interne et CCA sur justificatif)

  • Cotation de la visco-supplémentation en pratique à partir du 1er décembre 2017

    Malgré un combat de longue durée mené avec détermination par les structures représentatives de la rhumatologie, après une étude du dossier que nous considérons comme incomplète voire partiale sur le plan scientifique, les autorités de santé ont décidé au 1er décembre 2017 de dérembourser tous les acides hyaluroniques injectables en cas d’arthrose du genou.

    Les considérations économiques à court terme ont donc prévalu sur l’intérêt des patients en déremboursant des produits dont les effets sont utiles à de nombreux patients arthrosiques et bien mieux tolérés que les anti-inflammatoires et certains antalgiques.

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues, la Société Française de Rhumatologie, l’Association Française de Lutte contre les Affections Rhumatismales s’insurgent devant une décision politique conduisant à une médecine à deux vitesses, avec de nombreux patients qui devront renoncer à leurs traitements pour des raisons purement économiques.

    L’arthrose du genou, problème de santé publique, source de handicap et de perte d’autonomie n’est donc pas considérée aujourd’hui comme une priorité pour nos décideurs en santé.

     

    Lire le communiqué de presse

     


     

    Afin d’informer vos patients et pour savoir comment dorénavant coter vos injections, vous trouverez en cliquant sur les boutons ci-dessous et sur le site du Syndicat National des Médecins Rhumatologues une affichette pour vos patients et une fiche explicative sur la cotation de l’acte

    INFORMEZ VOS PATIENTS : Télécharger l’affichette

    COMMENT COTER L’ACTE ? Télécharger la fiche explicative

    Ces informations sont réservées aux adhérents du SNMR à jour de leur cotisation. (munissez-vous de votre identifiant et mot de passe si vous n’avez jamais enregistré vos identifiants dans votre navigateur internet)

     

     

  • 01/12/2017 : Déremboursement des acides hyaluroniques dans l’arthrose du genou (gonarthrose)

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    1er décembre 2017 : Déremboursement des acides hyaluroniques dans l’arthrose du genou (gonarthrose)

     

    L’acide hyaluronique est un composant essentiel du liquide articulaire, formant un film à la surface du cartilage, participant à sa protection et à sa lubrification. Dans l’arthrose, sa concentration et sa qualité sont diminuées.

    Injecter de l’acide hyaluronique dans l’articulation stimule la production locale et améliore la qualité du liquide synovial. L’effet est souvent retardé, se manifestant quelques semaines après les injections, avec une action antalgique et anti-inflammatoire. Dans 70 % des cas d’arthroses du genou traitées, on observe une amélioration des douleurs et de la fonction pour une période en moyenne  d’un an. C’est le traitement médical de l’arthrose qui a été le plus étudié par de nombreux essais très largement utilisé dans le monde entier dans la gonarthrose et il est très bien toléré.

    L’injection n’est pas plus douloureuse qu’une prise de sang quand elle est pratiquée par un médecin spécialiste expérimenté comme l’est un rhumatologue. Il peut y avoir de rares réactions inflammatoires, transitoires qui ne compromettent pas l’effet du traitement. Les contre-indications sont peu nombreuses, essentiellement une infection évolutive ou un mauvais état de la peau du genou injecté. L’objectif est de réduire la douleur et de permettre de reprendre une activité physique raisonnable, réduisant de ce fait la consommation d’anti-douleurs ou d’anti-inflammatoires. Il n’est pas le seul traitement de la gonarthrose et ne convient pas à tous les stades de la maladie. Ce traitement qui ne constituait pas une dépense majeure pour l’assurance maladie (moins de10 euros/mois/patient) semble par ailleurs réduire et retarder la mise en place de prothèses du genou.

    Malgré un combat de longue durée menée avec détermination par les experts des structures représentatives de la rhumatologie avec des arguments scientifiques récents, largement favorables à ces traitements, et sur la base d’une étude ancienne au résultat contestable, les autorités de santé ont décidé au 1er décembre 2017 de dérembourser tous les acides hyaluroniques injectables utilisés dans d’arthrose du genou. Cela induit non seulement l’absence de remboursement du médicament mais aussi celui de l’acte d’injection. Les considérations économiques à court terme ont donc prévalu sur l’intérêt des patients en déremboursant des produits dont les effets bénéficiaient aux nombreux patients arthrosiques avec une tolérance bien meilleure que les anti-inflammatoires et certains antalgiques.

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues, la Société Française de Rhumatologie, l’Association Française de Lutte contre les Affections Rhumatismales s’insurgent devant une décision politique conduisant à une médecine à deux vitesses, avec de nombreux patients qui devront renoncer à leurs traitements pour des raisons purement économiques.

    L’arthrose du genou, problèmes de santé publique, source de handicap et de perte d’autonomie n’est donc pas considérée aujourd’hui comme une priorité pour nos décideurs en santé.

     

  • Déremboursement de tous les acides hyaluroniques dans le traitement de la gonarthrose

    Par son jugement du 17/11/2017 le conseil d’état a acté le déremboursement de tous les acides hyaluroniques dans le traitement de la gonarthrose à partir du 1er décembre 2017.

    Ceci est donc l’épilogue d’un dossier chaotique, où la volonté politique a primé sur la rigueur scientifique.

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues s’est considérablement investis dans ce dossier depuis 5 ans, pour éviter d’en arriver à une situation où une médecine à deux vitesses est institutionnalisée par le ministère de la santé.

    De fait à partir du 1er décembre 2017 toutes nos prescriptions ainsi que les actes pratiqués avec injections des produits qui sont déremboursés ne seront plus pris en charge.

    Nous continuerons néanmoins à nous battre aux côtés de l’Association Française de Lutte contre les Affections Rhumatismales (AFLAR) et de la ‍Société Française de ‍Rhumatologie afin que le service médical rendu soit réévalué, qu’à défaut d’une prise en charge par les organismes d’assurance-maladie obligatoire une discussion soit entamée auprès des mutuelles et assurances‍, que les industriels concernés développent des alternatives ainsi que des études pour permettre à nouveau que le dossier soit étudié dans de bonnes conditions.

    Nous avons mis plusieurs fois en garde les autorités de santé sur les risques inhérents au déremboursement de ces traitements (surprescription de thérapeutiques médicamenteuses beaucoup plus iatrogènes, de séances de rééducation onéreuses, et augmentation ‍prévisible dans les 3 ans de la mise en place de prothèses totales‍‍ au coût et à la morbidité considérables).

    Nous prenons malheureusement ‍néanmoins acte de cette décision politico-judiciaire plus que scientifique et faisons part du mécontentement de la communauté rhumatologique qui verra son activité impactée par une limitation de l’accès aux soins en fonction des possibilités financières des patients.

    Nous persistons à penser, comme nous n’avons cessé de le dire depuis 4 ans que ce déremboursement est médicalement non approprié, médico-économiquement absurde et contre-productif, et socialement injuste.‍

     

    Dr Eric SENBEL,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues

  • Cotation des consultations complexes et très complexes.

    A partir du 1er novembre 2017, si vous exercez en secteur 1 ou Optam, il vous sera possible de coter dans certaines situations particulières des consultations complexes et très complexes.

    Celle-ci donnent lieu à une majoration de 16€ pour les consultations complexes (MCX) et 30€ pour les consultations très complexes (MTX). Il vous faut donc dès à présent contacter votre éditeur de logiciel pour intégration des codes pour télétransmission.

    Le SNMR vous donne accès au détail de la publication du JO concernant notre spécialité

    A noter que nous avons un rendez-vous le 9 novembre avec la Direction Générale de l’Offre de Soin – Pôle Nomenclature pour plus de précisions concernant les champs d’application exact des cotations en question.

    Nous avons commencé à échanger avec la CNAM il y a déjà quelques semaines mais leur emploi du temps ne nous a pas permis d’obtenir toutes les précisions au jour de la mise en application de la cotation.

    Dès que nous aurons conclu d’un commun accord les critères d’application des actes concernés, nous reviendrons vers vous afin de prévenir tout litige ultérieur.

    En attendant nous ne serons pas en mesure de répondre aux questions allant au-delà du texte officiel.

     

    Accéder à la parution du Journal Officiel

  • Déremboursement du Hyalgan dans le traitement de la gonarthrose : les raisons jugées irrecevables pour le Syndicat

    Télécharger ce Communiqué de Presse en PDF

    L’annonce de déremboursement du Hyalgan, acide hyaluronique utilisé dans le traitement de la gonarthrose, est tombée. La solution viscoélastique sera déremboursée à partir du 1er décembre 2017 (voir parution au JO du 12 octobre). La décision laisse place à l’incompréhension chez les rhumatologues qui redoutent les conséquences de ce nouveau déremboursement pour leurs patients arthrosiques.

    Le Ministère des Solidarités et de la Santé pointe un « manque d’efficacité » des acides hyaluroniques dans le traitement de la gonarthrose qui, rappelons-le, touche des millions de patients en France. La décision de déremboursement invoque, entre autres, que les données cliniques d’efficacité disponibles sont insuffisantes pour établir une efficacité réelle du médicament concerné, contrairement à la décision de la Haute Autorité de Santé qui accorde un service médical rendu faible, mais non insuffisant au Hyalgan, ce qui en général permet de conserver un remboursement à 15 %. La raison principale est en fait d’aligner le Hyalgan, médicament, sur les dispositifs d’acide hyaluronique injectables déjà déremboursés.

    De nombreuses initiatives ont été menées pour contrer cette décision de déremboursement de toute la classe des acides hyaluroniques injectables dans l’arthrose du genou :

    – la pétition « Stop-arthrose » menée par l’AFLAR qui a collecté plus de 400 000 signatures,

    – la lettre ouverte envoyée à Mme Agnès Buzyn le 8 juin dernier dans laquelle le SNMR demandait une « remise à plat » du dossier avec une analyse actualisée des données épidémiologiques et de la littérature,

    – la lettre ouverte au Président de la République parue dans Le Monde du 9 septembre 2017.

    Cette décision de déremboursement implique, et même conseille selon les termes de l’arrêté, le recours à des traitements plus iatrogènes et moins efficaces comme les Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens (AINS), les antalgiques, ou encore le recours plus tôt à la prothèse totale, ce qui entrainera une augmentation sans précédent du nombre de prothèses posées.

    De plus, une étude publiée dans Annals of Internal Medicine démontre que l’effet-taille sur la douleur des injections d’acide hyaluronique est supérieur à celui des AINS, alors que ces derniers sont plus dangereux pour l’estomac et peuvent déclencher une insuffisance rénale chez le sujet âgé ou des complications cardiovasculaires. La balance bénéfice/risque est donc largement favorable aux injections d’acide hyaluronique par rapport aux anti-inflammatoires.

    Il semblerait que le ministère s’appuie sur deux recommandations relatives à la prise en charge de l’arthrose (les guidelines de traitement du National Institute for Health and Care Excellence [NICE] à destination des praticiens britanniques et de la société américaine de chirurgie orthopédique [AAOS]) qui sont très discutées. Cette dernière société, dont le conflit d’intérêt est évident au vu du coût d’une prothèse de genou aux USA, a d’ailleurs modulé ses recommandations sur son site.  On peut ainsi noter qu’aux États-Unis, le recours à la prothèse de genou est 2,2 fois plus fréquent qu’en France. L’incompréhension continue sur le plan médico-économique lorsqu’il est question du coût que va engendrer la pose de prothèses de genou (11 000 € par intervention quand tout se passe bien) face à l’utilisation des acides hyaluroniques, susceptible de retarder voire d’éviter cette pose.

    Le SNMR se mobilise face à cette nouvelle annonce de déremboursement du Hyalgan, qu’il juge irrecevable face aux raisons invoquées par le Ministère des Solidarités et de la Santé. Il s’agit d’une décision purement politique pour des économies à court terme, qui ne tient pas compte de l’avis de la Haute Autorité de Santé ni de la littérature récente, ayant conduit à un simulacre de consultation alors que la décision était déjà prise dès la mise en route de ces évaluations. À terme, le déremboursement de tous les acides hyaluroniques injectables dans la gonarthrose aura des conséquences irréversibles pour les millions de patients qui en souffrent, en plus d’un important surcout pour l’Assurance Maladie, qui balaiera les économies supposées à court terme.

    Dr Eric SENBEL,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues

  • Le SNMR approche Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la santé concernant les dossiers prioritaires des rhumatologues

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues qui assure la défense des intérêts professionnels de tous les rhumatologues a sollicité Agnès Buzyn, nouvelle Ministre des Solidarités et de la Santé, pour lui faire part des dossiers prioritaires concernant l’exercice de la rhumatologie tels que :

    • le déremboursement des AH,
    • la levée de la PIH,
    • le statut des ostéopathes.

     

    télécharger la lettre envoyée à la ministre