Auteur/autrice : alex

  • COVID-19 : Téléconsultations & Gestion du cabinet

    Chères amies, chers amis, chers confrères,

    Toujours beaucoup de questions sur la téléconsultation mais toujours les mêmes qui reviennent alors une bonne fois pour toutes : je ne peux pas vous recommander telle ou telle plateforme. Testez les, renseignez-vous auprès de vos amis qui les utilisent, rapprochez-vous de vos URPS.

    D’autres questions sur les mesures concernant la perte d’exploitation, les reports de taxes multiples et variées, et enfin sur les indemnités journalières en cas de maladie, modalité et mode de déclaration. Pour cela, vous allez être aidés, ou devriez en tout cas l’être, par vos comptables. Si tel n’était pas le cas, n’hésitez pas à vous rendre sur les sites gouvernementaux, les modalités de mise en œuvre vous y sont expliqués. En cas de maladie ou d’arrêt de travail pour maladie, joigniez la CARMF, qui elle aussi vous renseignera sur  le mode d’emploi.

    Certains ont été déroutés par les réponses qui leur ont été faites sur le chômage partiel, là encore référez-vous aux sites gouvernementaux qui sont fiables et vous livrent l’information la plus complète.

    En parallèle et pour vous permettre d’y voir plus clair, la CSMF a rédigé un article à propos des mesures immédiates apportées aux entreprises. Vous y trouverez les réponses qui vous concernent sur des sujets tels que l’URSSAF, les impôts ou encore les indemnités journalières. Je remercie le président de la CSMF, le Dr Jean-Paul Ortiz, de nous permettre d’utiliser cette mine d’informations. 

    Néanmoins, le problème face à toutes ces informations, c’est qu’elles sont modifiables et modifiées et ce, de façon permanente. Notre équipe essaye de scruter toute nouveauté ou tout changement et de vous en informer au mieux, mais n’hésitez pas à continuer de nous poser des questions, nous essaierons d’y répondre au plus vite et au mieux.

    Restez joignables pour vos patients, téléconsultez, et n’acceptez de consultation présentielle que s’il n’y a pas d’autre solution, afin d’éviter toute perte de chance pour le patient, mais veillez à ce qu’il n’y ait pas de perte de chance pour vous non plus, protégez-vous !

    Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas encore sous le feu de la pandémie, si vous souhaitez avoir des informations précises sur la situation des soignants dans les régions où la tempête sévit, rendez-vous sur le groupe Facebook « Médecins Libéraux Coronavirus », c’est à la fois un lieu d’information et d’échange où des médecins parlent aux médecins.

    Amitiés syndicales et bien sûr, à demain pour ne pas changer les bonnes habitudes.

    Docteur Christian AUGAREILS,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues

  • Les recommandations pour faire face au COVID-19

    La situation que nous vivons actuellement est sans précédant et nous mettons toute notre énergie pour répondre aux mieux aux interrogations de chacun de nos confrères et consœurs. Suite aux échanges des membres du Conseil d’Administration du SNMR et des Prs Bruno Fautrel et Thierry Schaeverbeke, vous retrouverez ci-dessous nos recommandations sur différents sujets d’interrogations :

    Quel est l’état actuel des connaissances sur l’épidémie de COVID-19 ?

    Comme vous le savez, cette épidémie de pneumonie sévère est liée à un virus, le Sars-Cov-2, proche du Sars-Cov qui avait été responsable de l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002. A l’époque, les mesures immédiates de confinement des personnes touchées, suspectes ou contact avaient permis d’enrayer la diffusion de l’infection. Cette situation s’est répétée avec un autre coronavirus (Mers-Cov) en 2012, là encore sans diffusion de l’infection.

    La situation est cette fois différente, et la diffusion du virus est désormais mondiale. Les mesures de confinement plus tardives, mais très strictes en Chine, ont permis de restreindre le périmètre de l’épidémie sur leur territoire : 81.000 cas, 3.200 décès pour une population de plus d’un milliard d’habitant. En Europe, et notamment en Italie et en France, les mesures de confinement n’ont pas été prise (ou très partiellement) au stade 2 de l’épidémie, et nous abordons donc actuellement le stade 3, avec une diffusion probablement très large de l’infection pendant plusieurs semaines (8 à 12 semaines). La diffusion massive de l’infection pose un problème majeur de prise en charge des formes sévères car les capacités des services de réanimation sont rapidement dépassées, ce qui explique les chiffres observés en Italie (21.000 cas dont 1440 décès pour 60 millions d’habitants). Nous allons tous devoir nous adapter durant cette période.

    Le profil type des patients à risques

    En l’état actuel de nos connaissances, les rhumatismes inflammatoires ne font pas partie des maladies chroniques à risque avéré. Sur plus de 72.000 cas répertoriés en Chine, les formes sévères ont été observées très majoritairement chez des sujets âgés (surtout après 80 ans), et des sujets atteints de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, de maladies respiratoires chroniques (BPCO, asthme sévère, pneumopathie interstitielle), d’insuffisance rénale, de diabète, de cancers.

    Les rhumatismes inflammatoires ne font pas partie de la liste et ne sont notifiés dans aucune publication. Une publication concerne les malades atteints porteur de MICI (plus de 20.000 patients suivis sur plusieurs centres de la région la plus touchée par le COVID en Chine). Aucun cas d’infection avérée (la confirmation diagnostique n’est pas systématique pour les formes bénignes), en particulier aucun cas de forme sévère, y compris chez les patients sous biothérapie.

    Quelles positions adopter concernant le maintient de vos consultations ?

    Nous vous recommandons de reporter tous les soins non urgents.

    • Les viscosupplémentations sont à priori à reporter car non urgente, non vitale et sans effet immédiat.
    • les consultations pour renouvellement de traitement ou prise en charge de lombosciatique, arthrite, rhumatisme inflammatoire etc.. sont justifiées et peuvent être réalisées, soit en télé-consultation si le patient et la pathologie sont connus, soit en présentiel si l’examen clinique est nécessaire (cependant si le patient a un syndrome grippal, il faut différer et orienter vers une prise en charge non rhumatologique.)

    Quel est l’équipement indispensable requis pour recevoir ses patients en cabinet ?

    Les consultations peuvent être réalisées avec un masque chirurgical. Les masques FFP2 sont à prioriser pour les gestes réalisés sur des patients infectés (comme en réa ou en maladies infectieuses).  Et puis bien sûr se laver les mains régulièrement. 

    Qu’en est-il pour les patients sous bio-médicaments ?

    Sont considérés patients fragiles / à risques, les patients recevant des doses immunosuppressives, donc à priori pas les nôtres. Le message reste de ne pas arrêter ces traitements. Tous ces éléments ont été confirmés par les infectiologues.  Le message sur les AINS et les corticoïdes pour gérer les symptômes grippaux sont à proscrire. 

    Retrouvez également les recommandations de la SFR concernant la réponse à donner aux patients qui posent des questions sur le risque que constitue leur traitement face au COVID-19

    Exemple de bonnes pratiques déjà mise en place dans le service Rhumatologie du CHU de Bordeaux :

    1. Les patients ayant pris ou demandant une consultation se voient systématiquement proposer de procéder à une téléconsultation,
    2. Un service de télé-expertise a été mis en place pour que les professionnels de santé puissent adresser une demande pour tout avis sur une situation complexe via ce service,
    3. Un message simple de recommandations pour les patients,
    4. Les réunions de service sont suspendues sine die,
    5. Travail sur le développement d’un système de suivi des patients en ville (plus de détail à venir).

    Nous actualiserons régulièrement les informations selon l’avancée des connaissances et restons à votre disposition en cas de questions complémentaires.

  • COVID-19 : Quel impact sur l’activité du Rhumatologue ?

    Chères amies, chers amis, chers confrères,

    De très nombreuses questions affluent et je vais essayer, autant que faire se peut, de répondre à toutes vos attentes.

    Doit-on maintenir l’ouverture du cabinet ? 

    Tout d’abord sur le maintien d’ouverture de nos cabinets, il ne s’agit pas bien entendu de poursuivre notre activité comme à l’accoutumée. Ce que j’entends par maintien de l’activité, c’est que l’ensemble de nos patients puisse nous joindre, afin de convenir soit d’une télé-consultation, soit lorsque cela est vraiment indispensable, d’une consultation présentielle. Dans ce dernier cas il est bien évident que vous aurez interrogé votre patient et que vous serez certain qu’il ne présente pas de signes de contagiosité, mais cela ne vous empêchera pas de prendre toutes les précautions d’usage si vous êtes sur une zone Cluster ou non et de vous équiper en conséquence. Le but est d’éviter d’engorger les circuits des urgences.

    Doit-on continuer à pratiquer des infiltrations ?

    Beaucoup de questions sur la conduite à tenir en ce qui concerne les infiltrations. Là encore du bon sens, vous pouvez infiltrer, sauf bien évidemment si la personne est fébrile, mais c’est ce que vous faites habituellement.

    Les patients doivent-ils poursuivre leur traitement ? 

    Des questions et des questionnements sur l’utilisation des anti-inflammatoires depuis la déclaration du Professeur Salomon. Ce dernier a déclaré que quatre nouveaux cas chez des sujets jeunes s’étaient aggravés du fait de la prise d’AINS. Nos patients ont pris cela pour argent comptant, et veulent tous arrêter leur traitement. En fait ils auraient dû comprendre que ces malades s’étaient aggravés en utilisant les anti-inflammatoires pour faire tomber leur fièvre qui était haute et durait. Cela leur étant expliqué, il convient alors pour ces patients, de poursuivre leur traitement.

    Quelles mesures adopter pour le personnel ?

    D’autres questions concernant le personnel, faut-il le garder avec nous et leur faire prendre des risques ? Bien sûr que non. Lorsque c’est possible il faut recourir à la mise en place d’un télétravail. Pour les grandes équipes et lorsqu’il y a vraiment nécessité de présentiel, le mieux ou le moins mal, basé sur le volontariat, est de scinder l’équipe, et de faire un roulement afin d’éviter que tout le monde ne soit malade en même temps et paralyse l’efficacité du groupe. Cela est également valable pour les équipes soignantes, ce schéma a fait ses preuves dans de nombreuses épidémies, c’est un des schémas utilisés par le corps de santé des armées.

    Qu’en est-il pour les patients sous bio-médicaments ?

    En ce qui concerne nos patients sous bio-médicaments je vous renvoie aux préconisations de la Société Française de Rhumatologie, et aux deux textes écrits par le Professeur Bruno Fautrel et le Professeur Thierry Schaeverbeke, auxquels je vais demander l’autorisation de publication sur le site du Syndicat. Ces textes ont le mérite d’être clairs, concis et efficaces et vous permettront de mieux appréhender la situation.

    Je le répète, le Syndicat va essayer par tous les moyens dont il dispose, de vous aider dans la tâche ardue qui vous attend.

    Je compte sur vous mais vous pouvez compter sur moi et sur l’ensemble de l’équipe, alors bon courage à tous.

    Amitiés syndicales,
    Docteur Christian AUGAREILS,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues
  • Portrait de Christian Augareils, Président du SNMR

    Retour sur l’engagement et le parcours du Dr Christian Augareils, Président du SNMR. Découvrez son diagnostic sur la profession …

  • Découvrez nos partenaires et faites des économies !

    MACSF

    En matière d’assurance, faîtes le choix adapté à votre pratique grâce aux contrats Responsabilité Civile Professionnels de la MACSF pour laquelle les adhérents bénéficient d’une réduction de 10% sur leur cotisation.

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    AG2R La Mondiale

    Dans le cadre du partenariat, vous avez la possibilité de rencontrer un conseiller expert pour bénéficier d’un bilan de votre protection sociale. Grâce à cette analyse personnalisée, vous visualiserez les atouts et les lacunes de votre situation actuelle et les solutions envisageables pour l’améliorer.

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  • ALERTE MODIFICATIONS NOMENCLATURE

    Parue au JO du 14 juin 2019, la modification du libellé de certains actes de la CCAM entraîne le déremboursement des injections d’acide hyaluronique. Vous ne pouvez plus facturer en actes remboursables ces injections, c’est la loi. Sans cela vous vous exposez à des mesures répressives de la caisse d’Assurance Maladie.

    Cette modification de la nomenclature intervient au moment où l’OARSI reconnaît des qualités à ces mêmes injections.

    Le combat n’est pas fini, il ne fait que commencer et le SNMR va se battre pour obtenir à nouveau le remboursement de cet acte. Il nous fallait soit un texte soit un contentieux pour pouvoir saisir les instances et éclaircir le terrain, rude combat mais nous allons nous y employer.

    PÉNURIE DE CORTICOÏDES : LE RETOUR DU DIPROSTENE®

    Suite aux différents communiqués, lobbying auprès des députés et grâce à la cohésion de l’ensemble de la profession, l’aide du Pr Francis Berenbaum et le soutien des associations de patients nous avons pu rencontrer l’ANSM et l’industrie pharmaceutique. Je vous fais grâce du contenu détaillé de la réunion pour ne vous informer que de ce qui nous intéresse le plus : Le DIPROSTÈNE® a vu sa production reprendre dès aujourd’hui et devrait réapparaître dans les pharmacies à partir de cette semaine de façon contingentée voire la semaine prochaine en fonction des distributeurs répartiteurs. Le flux normal de réapprovisionnement interviendra plus tard, les centres hospitaliers recevront en attendant la normalisation de fabrication du DIPROSTÈNE® importé de Belgique (présentation différente).

    Le KÉNACORT® voit sa production prolongée jusqu’au 31 décembre sous l’injonction de l’ANSM, mais des discussions devraient avoir lieu quand à la poursuite ou non de la commercialisation de ce produit, nous surveillerons de très près ces discussions auxquelles nous désirons participer.

    Le CÉLESTÈNE® chronodose ne devrait réapparaître que début 2020.

    En ce qui concerne les corticoïdes oraux, une amélioration de l’approvisionnement est en cours mais la normalité n’interviendra que dans plusieurs semaines. Les réserves ne seront reconstituées, tout comme pour les corticoïdes injectables, de façon pérenne que lors du premier trimestre 2020. Toutes ces informations qui nous ont été délivrées durant cette réunion, vous en trouverez la trace sur le site de l’ANSM.

    La période est difficile et doit nous conduire à resserrer nos rangs pour mieux défendre cette profession que nous aimons.

    Docteur Christian Augareils,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues

  • Rhumatologie maltraitée, Population négligée !

    Le 31 juillet 2019, avec l’accord de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, le laboratoire BMS retirera le KÉNACORT® 40 mg et 80 mg du commerce.

    Cette nouvelle consternante survient alors que le Diprostène®, commercialisé par le laboratoire MSD, est en rupture de stock et « serait »au mieux à nouveau distribué en juillet, voire en début d’année 2020…

    La conséquence du marasme de corticoïdes injectables sera l’impossibilité de réaliser des infiltrations au profit de thérapeutiques plus coûteuses et plus lourdes. Faire peser ainsi sur la population un tel risque est intolérable.

    Il est plus que temps que les pouvoirs publics et l’industrie pharmaceutique prennent les dispositions nécessaires afin que ces pénuries récurrentes cessent.

    Et comme si cela ne suffisait pas, ce sont les corticoïdes per os qui eux aussi, viennent à manquer. Il est inadmissible que ces spécialités, qui font partie des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) définies par un décret de loi du 20 juillet 2016, disparaissent de nos officines.

    Toutes les voies de sensibilisation et d’information sur cette situation ubuesque sont et seront utilisées afin d’obtenir non pas une explication, mais bien des solutions de la part du ministère, de ses agences ainsi que des laboratoires concernés.

    Le SNMR associé à la SFR, au CNPR, et aux associations de patients, a interpellé et interpellera encore le monde politique et l’industrie pharmaceutique responsables de cet incurie. 

    Docteur Christian AUGAREILS,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues

  • Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues (SNMR) interpelle Agnès Buzyn

    Télécharger ce Communiqué de Presse en PDF

    2019–Comme chaque année, il fallait s’y attendre, les Rhumatologues font à nouveau face à la pénurie du corticoïde injectable le plus utilisé quotidiennementpour soulager durablement leurs patients : le DIPROSTENE®. Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues (SNMR) en appelle à la Ministre de la santé pour remédier à l’urgence de cette récurrente et suspicieuse situation.

    La course aux corticoïdes injectables

    Le DIPROSTENE® est un corticoïde injectable utilisé quotidiennement par les rhumatologues afin de soulager les patients souffrant de douleurs courantes: pathologies tendiniteuses, articulaires inflammatoires et mécanique. Lorsque l’on sait qu’un français sur deux souffre de douleurs articulaires (source: INSERM, 2016), on peut se rendre compte de l’urgence de la situation.A ce jour, ni les pouvoirs publics ni le laboratoire MSD, qui fabrique et commercialise ce médicament injectable, ne se sont prononcés sur les raisons de cette pénurie. Néanmoins, ce dernier annonce de façon informelle, qu’éventuellement, la reprise de la situation «pourrait» reprendre aux alentours du 20 mai…

    En attendant, cette nouvelle pénurie est synonyme de substitution du DIPROSTENE® par d’autres produits moins adaptés, plus coûteux et parfois même, moins efficace. Une conséquence, connue d’avance du fait des expériences précédentes, sera une rupture de stock de ces autres corticoïdes injectables qui vont être utilisés au-delà des quantités habituelles pour pallier l’absence du DIPROSTENE®. C’est donc une véritable course qui s’engage sur les stocks disponibles des corticoïdes injectables nous ramenant presque au temps du rationnement. Plus inquiétant encore, ces ruptures de stock entrainent bien souvent la disparition totale du produit (exemple de l’ALTIM®en 2017). Le service médical rendu à la population se retrouve de ce fait détérioré et des milliers de médecins se retrouvent dans l’impossibilité de remplir sereinement leur mission auprès de leurs patients, toujours plus nombreux.

    Situation accidentelle ou imprévoyance coupable?

    2009, 2010, 2012, 2013, 2018 et maintenant 2019, ces pénuries récurrentes ont régulièrement été dénoncées par les médecins par la voix des syndicats et des Sociétés Savantes mais la récurrence de ces problèmes démontre qu’aucune mesure n’a été prise pour sécuriser la production de ces médicaments indispensables, de sorte que ce problème de santé publique se pérennise.Ces ruptures de stock à répétition encouragent à se poser des questions sur les réelles causes. En effet, le SNMR souligne qu’il est très curieux que ce soit toujours les molécules les moins coûteuses qui disparaissent ou viennent à manquer alors que les biomédicaments commercialisés (y compris par ce même laboratoire), ne rencontrent jamais ce genre d’embarras. Il est grand temps de mettre les autorités de santé devant leurs responsabilités afin de remédier à l’urgence de la situation, que le syndicat ne considère plus comme accidentelle mais comme étant le fait d’une imprévoyance coupable.

    Appel lancé auprès de Madame le ministre de la santé

    Face à l’urgence de cette situation, le Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues, le Dr Christian Augareils, en appelle à l’arbitrage du Ministère des Solidarités de la Santé par l’intermédiaire d’une lettre envoyée en ce début de semaine à Madame le Ministre, Agnès Buzyn.

    Il est demandé au ministre, une rencontre en présence des responsables du laboratoire MSD et des institutionnels concernés (Caisse Nationale d’Assurance Maladie, DGOS, agence du médicament etc.). Lors de cette rencontre, il ne s’agira pas de déterminer un coupable mais plutôt de trouver des solutions viables et pérennes pour sécuriser la production de ces médicaments, alerter les patients et rendre à nouveau possible le travail des rhumatologues dans de bonnes conditions.

    Le Dr Augareils annonce dès à présent que «Le SNMR se battra pour que ce genre d’accident ne se produise plus en incitant du mieux que nous pourrons, à ce qu’enfin, des mesures soient prises pour sécuriser la production de ces médicaments évitant que ce problème de santé publique ne se pérennise».

  • Année blanche conséquence pour les lois Madelins et les perp

    Dans le cadre d’un partenariat avec le groupe AG2R  le Syndicat National des Médecins Rhumatologue vous proposera dorénavant tous les deux mois une lettre d’information socioprofessionnelle permettant de faire le point sur un sujet majeur concernant la gestion du cabinet, la fiscalité, les projets professionnels…

    Cette première lettre portera sur le prélèvement à la source vu du point de vue du médecin libéral et sur les conséquences  de l’année blanche conséquence pour les lois Madelins et les perp.

    Vous pouvez accéder à la lettre en question par le lien ci-dessous.

    Année blanche conséquence pour les lois Madelins et les perp

  • AVANTAGE ADHERENTS POUR LA COTISATION RCP A LA MACSF

    profitez de la réduction en vous assurant correctement.

    Afin de vous permettre un choix adapté à votre pratique le SNMR a souhaité apporter des précisions concernant les contrats Responsabilité Civile Professionnels de la MACSF pour laquelle les adhérents bénéficient d’une réduction de 10% sur leur cotisation.

    Pour cela il vous suffit de joindre soit la ligne téléphonique dédiée 01 71 14 32 42

    ou par mail rcp-experts@macsf.fr, de transmettre votre attestation de cotisation de l’année en cours au SNMR. Si vous changez d’assurance il vous sera demandé un certificat de sinistralité. Le conseiller vous aidera pour les démarches.

     

    La MACSF propose en pratique 3 niveaux assuranciels associés à 3 niveaux tarifaires :

    NIVEAU 1 :   Pratiques d’actes de Consultations y compris infiltrations autres que foraminales du rachis cervical,  du rachis dorso lombaire et des épidurales par voie interlamaire ou inter épineuse.

    600€ (rcp et PJ dont 20€ de fonds de garantie- tarif adhérent =542€).

    Sont INCLUS dans ce niveau assuranciel :

    • Arthrodistension capsulaire de l’épaule (ou capsulodistension de l’épaule, ou dilatation de la coiffe capsulite de l’épaule)
    • Ablation de calcifications
    • Arthrographie,
    • Bilan fonctionnel
    • Aponévrotomie percutanée,
    • Cryo ablation,
    • Echographie autre que fœtale,
    • Laser,
    • Manipulation vertébrale, ostéopathie, traction, élongation,
    • Ostéodensitométrie,
    • Ponction articulaire,
    • Radiographie,
    • Radiofréquence,
    • Réduction orthopédique,
    • Synoviorthèse,
    • Viscosupplémentations,

    Sont aussi comprises :

    –          les infiltrations péri ou intra articulaires, périphériques et péri rachidiennes,

    –          les infiltrations rachidiennes : dont articulaires postérieures,  nerf d’Arnold,

    –          les infiltrations épidurales par le premier trou sacré ou par le hiatus sacro coccygien.

     

     

    NIVEAU 2 : garanties du niveau 1 + Pratiques d’actes interventionnels incluant les infiltrations épidurales à l’exclusion des foraminales dorso lombaire et cervicales : 1.300€ (rcp et pj dont 20€ de fonds de garantie- tarif adhèrent = 1190€)

    Sont DE PLUS inclus à ce niveau les actes ci-dessous :

    • Biopsie osseuse/ostéoarticulaire,
    • Nucléo orthèse,
    • Nucléo lyse discale,
    • Nucléotomie percutanée,
    • Rhizolyse et thermo coagulation
    • Infiltrations intra discales (exclusion Hexatrione)

    Sont aussi comprises : Les infiltrations épidurales interlamaires et interepineuses

    NIVEAU 3 : garanties niveau 2 + Pratique des infiltrations foraminales du rachis (dorso lombaire et cervical) avec une majoration de 1.000€ (soit 2300€-tarif adhérent = 2090€).

    Demeure toujours exclus QUEL QUE SOIT LE NIVEAU les actes suivants :

    • Acromioplastie de l’épaule sous arthroscopie
    • Arthroscopie diagnostique et opératoire
    • Cimentoplastie et vertébrothérapie
    • Kiphoplastie
    • Méniscectomie sous arthroscopie

    Ces actes peuvent faire l’objet d’une étude spécifique de la MACSF pour demande éventuelle de dérogation