Catégorie : Actualité syndicale

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  • ALERTE MODIFICATIONS NOMENCLATURE

    Parue au JO du 14 juin 2019, la modification du libellé de certains actes de la CCAM entraîne le déremboursement des injections d’acide hyaluronique. Vous ne pouvez plus facturer en actes remboursables ces injections, c’est la loi. Sans cela vous vous exposez à des mesures répressives de la caisse d’Assurance Maladie.

    Cette modification de la nomenclature intervient au moment où l’OARSI reconnaît des qualités à ces mêmes injections.

    Le combat n’est pas fini, il ne fait que commencer et le SNMR va se battre pour obtenir à nouveau le remboursement de cet acte. Il nous fallait soit un texte soit un contentieux pour pouvoir saisir les instances et éclaircir le terrain, rude combat mais nous allons nous y employer.

    PÉNURIE DE CORTICOÏDES : LE RETOUR DU DIPROSTENE®

    Suite aux différents communiqués, lobbying auprès des députés et grâce à la cohésion de l’ensemble de la profession, l’aide du Pr Francis Berenbaum et le soutien des associations de patients nous avons pu rencontrer l’ANSM et l’industrie pharmaceutique. Je vous fais grâce du contenu détaillé de la réunion pour ne vous informer que de ce qui nous intéresse le plus : Le DIPROSTÈNE® a vu sa production reprendre dès aujourd’hui et devrait réapparaître dans les pharmacies à partir de cette semaine de façon contingentée voire la semaine prochaine en fonction des distributeurs répartiteurs. Le flux normal de réapprovisionnement interviendra plus tard, les centres hospitaliers recevront en attendant la normalisation de fabrication du DIPROSTÈNE® importé de Belgique (présentation différente).

    Le KÉNACORT® voit sa production prolongée jusqu’au 31 décembre sous l’injonction de l’ANSM, mais des discussions devraient avoir lieu quand à la poursuite ou non de la commercialisation de ce produit, nous surveillerons de très près ces discussions auxquelles nous désirons participer.

    Le CÉLESTÈNE® chronodose ne devrait réapparaître que début 2020.

    En ce qui concerne les corticoïdes oraux, une amélioration de l’approvisionnement est en cours mais la normalité n’interviendra que dans plusieurs semaines. Les réserves ne seront reconstituées, tout comme pour les corticoïdes injectables, de façon pérenne que lors du premier trimestre 2020. Toutes ces informations qui nous ont été délivrées durant cette réunion, vous en trouverez la trace sur le site de l’ANSM.

    La période est difficile et doit nous conduire à resserrer nos rangs pour mieux défendre cette profession que nous aimons.

    Docteur Christian Augareils,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues

  • Rhumatologie maltraitée, Population négligée !

    Le 31 juillet 2019, avec l’accord de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament, le laboratoire BMS retirera le KÉNACORT® 40 mg et 80 mg du commerce.

    Cette nouvelle consternante survient alors que le Diprostène®, commercialisé par le laboratoire MSD, est en rupture de stock et « serait »au mieux à nouveau distribué en juillet, voire en début d’année 2020…

    La conséquence du marasme de corticoïdes injectables sera l’impossibilité de réaliser des infiltrations au profit de thérapeutiques plus coûteuses et plus lourdes. Faire peser ainsi sur la population un tel risque est intolérable.

    Il est plus que temps que les pouvoirs publics et l’industrie pharmaceutique prennent les dispositions nécessaires afin que ces pénuries récurrentes cessent.

    Et comme si cela ne suffisait pas, ce sont les corticoïdes per os qui eux aussi, viennent à manquer. Il est inadmissible que ces spécialités, qui font partie des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM) définies par un décret de loi du 20 juillet 2016, disparaissent de nos officines.

    Toutes les voies de sensibilisation et d’information sur cette situation ubuesque sont et seront utilisées afin d’obtenir non pas une explication, mais bien des solutions de la part du ministère, de ses agences ainsi que des laboratoires concernés.

    Le SNMR associé à la SFR, au CNPR, et aux associations de patients, a interpellé et interpellera encore le monde politique et l’industrie pharmaceutique responsables de cet incurie. 

    Docteur Christian AUGAREILS,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues

  • AVANTAGE ADHERENTS POUR LA COTISATION RCP A LA MACSF

    profitez de la réduction en vous assurant correctement.

    Afin de vous permettre un choix adapté à votre pratique le SNMR a souhaité apporter des précisions concernant les contrats Responsabilité Civile Professionnels de la MACSF pour laquelle les adhérents bénéficient d’une réduction de 10% sur leur cotisation.

    Pour cela il vous suffit de joindre soit la ligne téléphonique dédiée 01 71 14 32 42

    ou par mail rcp-experts@macsf.fr, de transmettre votre attestation de cotisation de l’année en cours au SNMR. Si vous changez d’assurance il vous sera demandé un certificat de sinistralité. Le conseiller vous aidera pour les démarches.

     

    La MACSF propose en pratique 3 niveaux assuranciels associés à 3 niveaux tarifaires :

    NIVEAU 1 :   Pratiques d’actes de Consultations y compris infiltrations autres que foraminales du rachis cervical,  du rachis dorso lombaire et des épidurales par voie interlamaire ou inter épineuse.

    600€ (rcp et PJ dont 20€ de fonds de garantie- tarif adhérent =542€).

    Sont INCLUS dans ce niveau assuranciel :

    • Arthrodistension capsulaire de l’épaule (ou capsulodistension de l’épaule, ou dilatation de la coiffe capsulite de l’épaule)
    • Ablation de calcifications
    • Arthrographie,
    • Bilan fonctionnel
    • Aponévrotomie percutanée,
    • Cryo ablation,
    • Echographie autre que fœtale,
    • Laser,
    • Manipulation vertébrale, ostéopathie, traction, élongation,
    • Ostéodensitométrie,
    • Ponction articulaire,
    • Radiographie,
    • Radiofréquence,
    • Réduction orthopédique,
    • Synoviorthèse,
    • Viscosupplémentations,

    Sont aussi comprises :

    –          les infiltrations péri ou intra articulaires, périphériques et péri rachidiennes,

    –          les infiltrations rachidiennes : dont articulaires postérieures,  nerf d’Arnold,

    –          les infiltrations épidurales par le premier trou sacré ou par le hiatus sacro coccygien.

     

     

    NIVEAU 2 : garanties du niveau 1 + Pratiques d’actes interventionnels incluant les infiltrations épidurales à l’exclusion des foraminales dorso lombaire et cervicales : 1.300€ (rcp et pj dont 20€ de fonds de garantie- tarif adhèrent = 1190€)

    Sont DE PLUS inclus à ce niveau les actes ci-dessous :

    • Biopsie osseuse/ostéoarticulaire,
    • Nucléo orthèse,
    • Nucléo lyse discale,
    • Nucléotomie percutanée,
    • Rhizolyse et thermo coagulation
    • Infiltrations intra discales (exclusion Hexatrione)

    Sont aussi comprises : Les infiltrations épidurales interlamaires et interepineuses

    NIVEAU 3 : garanties niveau 2 + Pratique des infiltrations foraminales du rachis (dorso lombaire et cervical) avec une majoration de 1.000€ (soit 2300€-tarif adhérent = 2090€).

    Demeure toujours exclus QUEL QUE SOIT LE NIVEAU les actes suivants :

    • Acromioplastie de l’épaule sous arthroscopie
    • Arthroscopie diagnostique et opératoire
    • Cimentoplastie et vertébrothérapie
    • Kiphoplastie
    • Méniscectomie sous arthroscopie

    Ces actes peuvent faire l’objet d’une étude spécifique de la MACSF pour demande éventuelle de dérogation

  • Appel de cotisation 2018

    Cher confrère, Cher(e) ami(e),

    Après quatre ans de Présidence à la tête de notre syndicat il m’a paru souhaitable de procéder à un renouvellement de notre bureau.

    Nous avons passé quatre années passionnantes à faire de notre mieux pour défendre la profession de rhumatologues que nous pratiquons avec tant de passion. Certains combats ont été gagnés, comme la valorisation des consultations complexes, le Re-remboursement de l’Hydrocortancyl dans les infiltrations épidurales, la création des États Généraux de la Rhumatologie que nous espérons pérenniser durant encore quelques années.

    D’autres ont été perdus malgré un combat acharné, tel l’emblématique déremboursement des injections d’acide hyaluronique (vous pourrez trouver sur le site du SNMR le détail de nos actions). À ce sujet notre interprétation du remboursement de l’acte d’injection a évolué au fil du temps en fonction des remontées du terrain et des expertises juridiques (voir le push mail récent à ce sujet). Nous retenons aussi l’absence d’avancée sur le dossier d’ouverture à tous de la prescription initiale hospitalière malgré une première réunion intéressante en Mai 2016

    Toutes ces missions et bien d’autres pourront être dorénavant pilotées par le nouveau bureau, avec comme Président le Docteur Christian AUGAREILS de Toulouse qui saura sans aucun doute insuffler sa vision de la profession à notre action syndicale.

    Bien évidemment tout le conseil d’administration reste présent pour l’appuyer dans les innombrables missions qui demandent du temps, de l’abnégation, de la passion et une certaine dose de philosophie car, selon l’adage, « la critique est aisée mais l’art est difficile».

    Je conclurai en disant que le SNMR n’est rien sans ses adhérents. Nous vous remercions une fois de plus pour votre cotisation, dès maintenant, qui fait la force des rhumatologues pour assurer au mieux la défense de notre profession. Merci d’avance.

     

     DR Éric SENBEL

     

    Vous pouvez mettre à jour vos coordonnées sur le site  www.snmr.org   où vous pourrez trouver votre attestation de cotisation à télécharger depuis votre espace perso et consulter notre catalogue de réductions spécialement négocié pour nos adhérents.

     

    La cotisation 2018 pour le SNMR est de 140 EUROS pour les actifs

    et 70 € pour les retraités et les médecins hospitaliers SANS ACTIVITE LIBERALE

     

    Nous proposons aussi une Cotisation« découverte » à 70 € pour la 1° Année de cotisation ainsi que pour les Rhumatologue en formation (interne et CCA sur justificatif)

  • Cotation de la visco-supplémentation en pratique à partir du 1er décembre 2017

    Malgré un combat de longue durée mené avec détermination par les structures représentatives de la rhumatologie, après une étude du dossier que nous considérons comme incomplète voire partiale sur le plan scientifique, les autorités de santé ont décidé au 1er décembre 2017 de dérembourser tous les acides hyaluroniques injectables en cas d’arthrose du genou.

    Les considérations économiques à court terme ont donc prévalu sur l’intérêt des patients en déremboursant des produits dont les effets sont utiles à de nombreux patients arthrosiques et bien mieux tolérés que les anti-inflammatoires et certains antalgiques.

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues, la Société Française de Rhumatologie, l’Association Française de Lutte contre les Affections Rhumatismales s’insurgent devant une décision politique conduisant à une médecine à deux vitesses, avec de nombreux patients qui devront renoncer à leurs traitements pour des raisons purement économiques.

    L’arthrose du genou, problème de santé publique, source de handicap et de perte d’autonomie n’est donc pas considérée aujourd’hui comme une priorité pour nos décideurs en santé.

     

    Lire le communiqué de presse

     


     

    Afin d’informer vos patients et pour savoir comment dorénavant coter vos injections, vous trouverez en cliquant sur les boutons ci-dessous et sur le site du Syndicat National des Médecins Rhumatologues une affichette pour vos patients et une fiche explicative sur la cotation de l’acte

    INFORMEZ VOS PATIENTS : Télécharger l’affichette

    COMMENT COTER L’ACTE ? Télécharger la fiche explicative

    Ces informations sont réservées aux adhérents du SNMR à jour de leur cotisation. (munissez-vous de votre identifiant et mot de passe si vous n’avez jamais enregistré vos identifiants dans votre navigateur internet)

     

     

  • Déremboursement de tous les acides hyaluroniques dans le traitement de la gonarthrose

    Par son jugement du 17/11/2017 le conseil d’état a acté le déremboursement de tous les acides hyaluroniques dans le traitement de la gonarthrose à partir du 1er décembre 2017.

    Ceci est donc l’épilogue d’un dossier chaotique, où la volonté politique a primé sur la rigueur scientifique.

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues s’est considérablement investis dans ce dossier depuis 5 ans, pour éviter d’en arriver à une situation où une médecine à deux vitesses est institutionnalisée par le ministère de la santé.

    De fait à partir du 1er décembre 2017 toutes nos prescriptions ainsi que les actes pratiqués avec injections des produits qui sont déremboursés ne seront plus pris en charge.

    Nous continuerons néanmoins à nous battre aux côtés de l’Association Française de Lutte contre les Affections Rhumatismales (AFLAR) et de la ‍Société Française de ‍Rhumatologie afin que le service médical rendu soit réévalué, qu’à défaut d’une prise en charge par les organismes d’assurance-maladie obligatoire une discussion soit entamée auprès des mutuelles et assurances‍, que les industriels concernés développent des alternatives ainsi que des études pour permettre à nouveau que le dossier soit étudié dans de bonnes conditions.

    Nous avons mis plusieurs fois en garde les autorités de santé sur les risques inhérents au déremboursement de ces traitements (surprescription de thérapeutiques médicamenteuses beaucoup plus iatrogènes, de séances de rééducation onéreuses, et augmentation ‍prévisible dans les 3 ans de la mise en place de prothèses totales‍‍ au coût et à la morbidité considérables).

    Nous prenons malheureusement ‍néanmoins acte de cette décision politico-judiciaire plus que scientifique et faisons part du mécontentement de la communauté rhumatologique qui verra son activité impactée par une limitation de l’accès aux soins en fonction des possibilités financières des patients.

    Nous persistons à penser, comme nous n’avons cessé de le dire depuis 4 ans que ce déremboursement est médicalement non approprié, médico-économiquement absurde et contre-productif, et socialement injuste.‍

     

    Dr Eric SENBEL,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues

  • Cotation des consultations complexes et très complexes.

    A partir du 1er novembre 2017, si vous exercez en secteur 1 ou Optam, il vous sera possible de coter dans certaines situations particulières des consultations complexes et très complexes.

    Celle-ci donnent lieu à une majoration de 16€ pour les consultations complexes (MCX) et 30€ pour les consultations très complexes (MTX). Il vous faut donc dès à présent contacter votre éditeur de logiciel pour intégration des codes pour télétransmission.

    Le SNMR vous donne accès au détail de la publication du JO concernant notre spécialité

    A noter que nous avons un rendez-vous le 9 novembre avec la Direction Générale de l’Offre de Soin – Pôle Nomenclature pour plus de précisions concernant les champs d’application exact des cotations en question.

    Nous avons commencé à échanger avec la CNAM il y a déjà quelques semaines mais leur emploi du temps ne nous a pas permis d’obtenir toutes les précisions au jour de la mise en application de la cotation.

    Dès que nous aurons conclu d’un commun accord les critères d’application des actes concernés, nous reviendrons vers vous afin de prévenir tout litige ultérieur.

    En attendant nous ne serons pas en mesure de répondre aux questions allant au-delà du texte officiel.

     

    Accéder à la parution du Journal Officiel

  • Déremboursement du Hyalgan dans le traitement de la gonarthrose : les raisons jugées irrecevables pour le Syndicat

    Télécharger ce Communiqué de Presse en PDF

    L’annonce de déremboursement du Hyalgan, acide hyaluronique utilisé dans le traitement de la gonarthrose, est tombée. La solution viscoélastique sera déremboursée à partir du 1er décembre 2017 (voir parution au JO du 12 octobre). La décision laisse place à l’incompréhension chez les rhumatologues qui redoutent les conséquences de ce nouveau déremboursement pour leurs patients arthrosiques.

    Le Ministère des Solidarités et de la Santé pointe un « manque d’efficacité » des acides hyaluroniques dans le traitement de la gonarthrose qui, rappelons-le, touche des millions de patients en France. La décision de déremboursement invoque, entre autres, que les données cliniques d’efficacité disponibles sont insuffisantes pour établir une efficacité réelle du médicament concerné, contrairement à la décision de la Haute Autorité de Santé qui accorde un service médical rendu faible, mais non insuffisant au Hyalgan, ce qui en général permet de conserver un remboursement à 15 %. La raison principale est en fait d’aligner le Hyalgan, médicament, sur les dispositifs d’acide hyaluronique injectables déjà déremboursés.

    De nombreuses initiatives ont été menées pour contrer cette décision de déremboursement de toute la classe des acides hyaluroniques injectables dans l’arthrose du genou :

    – la pétition « Stop-arthrose » menée par l’AFLAR qui a collecté plus de 400 000 signatures,

    – la lettre ouverte envoyée à Mme Agnès Buzyn le 8 juin dernier dans laquelle le SNMR demandait une « remise à plat » du dossier avec une analyse actualisée des données épidémiologiques et de la littérature,

    – la lettre ouverte au Président de la République parue dans Le Monde du 9 septembre 2017.

    Cette décision de déremboursement implique, et même conseille selon les termes de l’arrêté, le recours à des traitements plus iatrogènes et moins efficaces comme les Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens (AINS), les antalgiques, ou encore le recours plus tôt à la prothèse totale, ce qui entrainera une augmentation sans précédent du nombre de prothèses posées.

    De plus, une étude publiée dans Annals of Internal Medicine démontre que l’effet-taille sur la douleur des injections d’acide hyaluronique est supérieur à celui des AINS, alors que ces derniers sont plus dangereux pour l’estomac et peuvent déclencher une insuffisance rénale chez le sujet âgé ou des complications cardiovasculaires. La balance bénéfice/risque est donc largement favorable aux injections d’acide hyaluronique par rapport aux anti-inflammatoires.

    Il semblerait que le ministère s’appuie sur deux recommandations relatives à la prise en charge de l’arthrose (les guidelines de traitement du National Institute for Health and Care Excellence [NICE] à destination des praticiens britanniques et de la société américaine de chirurgie orthopédique [AAOS]) qui sont très discutées. Cette dernière société, dont le conflit d’intérêt est évident au vu du coût d’une prothèse de genou aux USA, a d’ailleurs modulé ses recommandations sur son site.  On peut ainsi noter qu’aux États-Unis, le recours à la prothèse de genou est 2,2 fois plus fréquent qu’en France. L’incompréhension continue sur le plan médico-économique lorsqu’il est question du coût que va engendrer la pose de prothèses de genou (11 000 € par intervention quand tout se passe bien) face à l’utilisation des acides hyaluroniques, susceptible de retarder voire d’éviter cette pose.

    Le SNMR se mobilise face à cette nouvelle annonce de déremboursement du Hyalgan, qu’il juge irrecevable face aux raisons invoquées par le Ministère des Solidarités et de la Santé. Il s’agit d’une décision purement politique pour des économies à court terme, qui ne tient pas compte de l’avis de la Haute Autorité de Santé ni de la littérature récente, ayant conduit à un simulacre de consultation alors que la décision était déjà prise dès la mise en route de ces évaluations. À terme, le déremboursement de tous les acides hyaluroniques injectables dans la gonarthrose aura des conséquences irréversibles pour les millions de patients qui en souffrent, en plus d’un important surcout pour l’Assurance Maladie, qui balaiera les économies supposées à court terme.

    Dr Eric SENBEL,
    Président du Syndicat National des Médecins Rhumatologues

  • Le SNMR approche Agnès Buzyn, nouvelle ministre de la santé concernant les dossiers prioritaires des rhumatologues

    Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues qui assure la défense des intérêts professionnels de tous les rhumatologues a sollicité Agnès Buzyn, nouvelle Ministre des Solidarités et de la Santé, pour lui faire part des dossiers prioritaires concernant l’exercice de la rhumatologie tels que :

    • le déremboursement des AH,
    • la levée de la PIH,
    • le statut des ostéopathes.

     

    télécharger la lettre envoyée à la ministre